Le droit à réparation a du mal à convaincre (dans) la Silicon Valley
Par Laurence - Publié le
Après quelques mois d’accalmie, le droit à la réparation revient sur le devant de la scène californienne. Après un premier échec en 2018, un nouveau projet de loi devrait être prochainement présenté. Ce dernier porte essentiellement sur l’obligation faite aux fabricants de produits électroniques de fournir, aux consommateurs et aux réparateurs indépendants, manuels, outils, pièces et autres matériels nécessaires.
Selon Susan Talamentes Eggman (membre de l’Assemblée de Californie), il s’agirait d’une demande, non pas récente mais datant de près de 30 ans. De plus, cette dernière s’inscrirait dans une démarche responsable de traitement des déchets électroniques et de lutte contre l’obsolescence programmée.
Au-delà des avantages financiers, elle souligne l’impact de telles mesures sur le plan national (un argument auquel Donald Trump serait sensible et Tim Cook un peu moins), comme étant capables de
La firme californienne s’oppose au système en invoquant une fragilisation de ses secrets industriels et de certaines de ses technologies, ce qui pourrait créer des problèmes de sécurité. Elle avait d’ailleurs dépensé un petit budget en lobbying sur le sujet. Rappelons qu’en France, Apple est toujours sous le coup de poursuites pénales -fondées sur le délit d’obsolescence- liées au Battery Gate de l’année dernière.
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Selon Susan Talamentes Eggman (membre de l’Assemblée de Californie), il s’agirait d’une demande, non pas récente mais datant de près de 30 ans. De plus, cette dernière s’inscrirait dans une démarche responsable de traitement des déchets électroniques et de lutte contre l’obsolescence programmée.
Le droit à la réparation offrira aux consommateurs la liberté de faire réparer leurs produits et appareils électroniques dans un atelier ou un prestataire de services de leur choix, créant ainsi un marché concurrentiel, qui sera moins cher et réduira le nombre d'appareils jetés à la poubelle.
Au-delà des avantages financiers, elle souligne l’impact de telles mesures sur le plan national (un argument auquel Donald Trump serait sensible et Tim Cook un peu moins), comme étant capables de
stimuler les économies locales au lieu d'usines non durables à l'étranger.Si l’initiative est soutenue par de nombreux professionnels comme la célèbre société de réparation iFixit, Apple (et d’autres) n’y est pas très favorable.
La firme californienne s’oppose au système en invoquant une fragilisation de ses secrets industriels et de certaines de ses technologies, ce qui pourrait créer des problèmes de sécurité. Elle avait d’ailleurs dépensé un petit budget en lobbying sur le sujet. Rappelons qu’en France, Apple est toujours sous le coup de poursuites pénales -fondées sur le délit d’obsolescence- liées au Battery Gate de l’année dernière.
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