Pour Spotify, Apple ne fait que « protéger son monopole » (adieu l’amour de la musique)
Par Laurence - Publié le
Spotify n’a pas trop apprécié la réponse d’Apple, et apparemment l’allusion à sa
C’est à Variety qu’un représentant de la plate-forme s’est fendu de propos plutôt tranchés :
Revenant sur le contexte de cette décision, il rajoute :
Rappelons que vendredi, Apple avait finalement choisi d’attaquer le modèle économique de Spotify, reprenant une argumentation assez traditionnelle. Pour elle, Spotify voudrait les avantages d’un système payant, sans verser le moindre centime.
Elle y dénonçait un autre de ses combats : le fonctionnement gratuit (comme Facebook), dont les revenus proviennent majoritairement de la publicité. Mais, elle ne répondait à la principale accusation sur son propre système -celui de la taxe à 30% (portée à 15% en cas d’abonnement sur un an).
Désormais,
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rhétorique. En réaction à ce dernier communiqué de presse, la plateforme est revenue sur la situation qu’elle qualifie de monopolistique.
C’est à Variety qu’un représentant de la plate-forme s’est fendu de propos plutôt tranchés :
Chaque détenteur d’un monopole va soutenir qu'il n'a rien fait de mal et affirmer qu'il a à coeur les intérêts des concurrents et des consommateurs. Ainsi, la réponse d'Apple à notre action auprès de la Commission européenne n'est pas surprenante et correspond tout à fait à ce qu’on pouvait attendre d’elle.
Revenant sur le contexte de cette décision, il rajoute :
Nous avons déposé notre action parce que le comportement d'Apple nuit à la concurrence et aux consommateurs et constitue une violation flagrante de la loi. C’est évident : Apple est convaincue que les utilisateurs de Spotify sur iOS sont d’abord des clients Apple, et non des clients de Spotify. Et c’est là le coeur même du problème avec Apple.
Rappelons que vendredi, Apple avait finalement choisi d’attaquer le modèle économique de Spotify, reprenant une argumentation assez traditionnelle. Pour elle, Spotify voudrait les avantages d’un système payant, sans verser le moindre centime.
Elle y dénonçait un autre de ses combats : le fonctionnement gratuit (comme Facebook), dont les revenus proviennent majoritairement de la publicité. Mais, elle ne répondait à la principale accusation sur son propre système -celui de la taxe à 30% (portée à 15% en cas d’abonnement sur un an).
Désormais,
l’amour de la musiquesemble désormais bien loin d’unir les deux firmes, qui ont décidé de s’affronter via une vraie joute verbale.
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