Anti-trust & Spotify: une sanction de Bruxelles pourrait fragiliser financièrement Apple
Par Laurence - Publié le
Avec le recul, l’action de Spotify déposée contre Apple n’est pas sans présenter un certain risque financier pour la firme californienne. C’est tout du moins ce qu’estime KeyBanc Capital Markets, d’autant que l’action ne vise pas Google, qui -pourtant- prélève également une soulte sur les apps payantes ou les achats in-app.
Concrètement, le danger porte sur trois points : une condamnation pécuniaire de la part des autorités anti-trust, la réduction des recettes en provenance de l’App Store (en fonction de la décision de Bruxelles), et les dommages collatéraux non chiffrés(comme le manque à gagner, ou l’atteinte à l’image de marque...).
En effet, l’action arrive à un mauvais moment -même s’il n’existe pas vraiment de bon moment pour être attaqué en justice. Ainsi, avec la crise de l’iPhone, Apple compte énormément sur ses Services pour redresser la situation et également donner un petit coup de fouet à son produit phare.
Dans une lettre ouverte, Daniel Ek (DG de la plateforme) revient sur le contexte de cette décision, à savoir la concurrence déloyale que pratique Apple, via Apple Music. Si, sur le papier, la firme est transparente, la pratique révèlerait une situation bien plus complexe.
En étant présent à tous les échelons du système (au niveau du produit avec l’iPhone ou le HomePod, au niveau du Service avec Apple Music et l’App Store), Cupertino contrôlerait toutes les étapes et aurait un avantage insurmontable sur toutes les autres firmes. Pour le dirigeant, être rentable tourne à l’exploit. Et c’est justement sur le terrain de l’existence économique, la possibilité de poursuivre une activité qu’il se place.
Selon KeyBanc Capital Markets, le raisonnement trouve une certaine justification et l’action aurait des chances d’aboutir. Cependant, l'App Store devrait générer 12% du bénéfice brut total sur l'exercice 2019, et une condamnation pourrait alors modifier
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Concrètement, le danger porte sur trois points : une condamnation pécuniaire de la part des autorités anti-trust, la réduction des recettes en provenance de l’App Store (en fonction de la décision de Bruxelles), et les dommages collatéraux non chiffrés(comme le manque à gagner, ou l’atteinte à l’image de marque...).
En effet, l’action arrive à un mauvais moment -même s’il n’existe pas vraiment de bon moment pour être attaqué en justice. Ainsi, avec la crise de l’iPhone, Apple compte énormément sur ses Services pour redresser la situation et également donner un petit coup de fouet à son produit phare.
Dans une lettre ouverte, Daniel Ek (DG de la plateforme) revient sur le contexte de cette décision, à savoir la concurrence déloyale que pratique Apple, via Apple Music. Si, sur le papier, la firme est transparente, la pratique révèlerait une situation bien plus complexe.
En étant présent à tous les échelons du système (au niveau du produit avec l’iPhone ou le HomePod, au niveau du Service avec Apple Music et l’App Store), Cupertino contrôlerait toutes les étapes et aurait un avantage insurmontable sur toutes les autres firmes. Pour le dirigeant, être rentable tourne à l’exploit. Et c’est justement sur le terrain de l’existence économique, la possibilité de poursuivre une activité qu’il se place.
Selon KeyBanc Capital Markets, le raisonnement trouve une certaine justification et l’action aurait des chances d’aboutir. Cependant, l'App Store devrait générer 12% du bénéfice brut total sur l'exercice 2019, et une condamnation pourrait alors modifier
de manière significative, la croissance des Services.
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