Trop, c’est trop ! Le gouvernement américain vient d’ouvrir une enquête pénale sur Facebook, et plus particulièrement, sur les transactions portant sur les données personnelles. Cette décision ne devrait pas redorer l’image de marque du réseau, déjà ternie par les scandales autour de ses pratiques commerciales.
Selon le New York Times, un grand jury aurait envoyé des assignations à comparaître à deux fabricants de smartphones ayant conclu un accord avec Facebook, et ce, pour obtenir l’accès aux informations de centaines de millions d'utilisateurs. De nombreuses firmes techs ayant contracté avec le réseau, comme Apple, Amazon, Microsoft et Sony. Pour autant, cela ne veut pas dire qu’elles aient toutes eu accès à des données confidentielles ou que l’utilisateur n’en a pas été averti au préalable.
Si Facebook a confirmé l'enquête, aucune précision n’a été apportée concernant des accusations pénales, ce qui est normal à ce stade de la procédure. Nous coopérons avec les enquêteurs et prenons ces enquêtes au sérieux. Nous avons fourni des témoignages publics, répondu aux questions et pris l'engagement de continuer à le faire.
Récemment, Mark Zuckerberg s’était engagé publiquement à renforcer la protection de la vie privée, ce qui avait été considéré par le public, davantage comme une démarche de communication. Dernièrement, Apple avait bloqué momentanément le certificat entreprise du réseau, pour violation des ses conditions d'utilisation.
