Découverts au CES de 2017, on les avait croisés à Vivatech l’année dernière. Rapidement, les français de SeaBubbles avaient été contraints à l’expatriation sur le sol américain et commencent dès à présent à passer la vitesse supérieure.
Ils présentent en effet six de leurs prototypes à Miami pour montrer l’avantage de leur solution électrique en terme de prix et de consommation. Rappelons que ce véhicule de 5 places (dont une pour le pilote) s’élève au dessus de l’eau de plusieurs mètres à une vitesse optimale de 40-50 km/heure.
Si l'homologation de leur projet était proche, il restait encore à franchir l'obstacle de la production, et le taxi bateau flottant made in France restait infaisable pour des raisons de coûts, mais aussi de savoir-faire.
A cela, Alain Thébault -un des cofondateurs- avait expliqué que ses difficultés étaient davantage liées à la lourdeur des procédures administratives (notamment au niveau de la réglementation des vitesses en eaux fluviales) : en France, c’est un peu le 110 mètres haies. C’est un parcours semé d’embûches pour deux oiseaux du large comme Anders et moi (ndlr : le suédois Anders Bringdal, autre cofondateur, est champion du monde de planche à voile), avant d'ajouter : Nous ne resterons pas en France si cela devient trop compliqué. On va aller là où c’est le plus simple.
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