Taxe de séjour : Airbnb va payer 24 millions € à 23 000 communes en France
Par Laurence - Publié le
La plate-forme de locations entre particuliers va reverser aux villes concernées, les taxes de séjour de ses hôtes dues au titre de 2018, et ce, pour la quatrième année consécutive. Et il s’agit de la coquette somme de 24 millions d’euros qui vont arriver dans les caisses de 23 000 communes.
En pratique, ce chiffre, qui a doublé en un an (13,5 millions € en 2017), s’explique par deux facteurs. Certes, l’engouement pour Airbnb a son importance, mais la généralisation du système joue également. Ainsi, en 2015, seules Paris et Chamonix avaient mis en pratique la taxe de séjour, multiplié par 11 500 en 2018 !
Sans surprise, la répartition des remboursements colle au palmarès des destinations, avec Paris en tête de liste (7,5 millions collectés), devant Nice (1,1 M€) et Marseille (1M€). Sous le million, on retrouve quelques grands noms comme Bordeaux (660 000 €), Cannes (420 000 €), Lille, Antibes ou La Rochelle (300 000 € chacune).
Ce reversement permettrait aussi de redorer quelque peu l’image de la firme dont le modèle économique est décrié par les professionnels et remis en question en justice. En outre, il lui est reproché son mécanisme fiscal, la plateforme ne s’étant acquitté que de 160 000 € d’impôts en 2017. Il faut dire que la France est le deuxième marché d’Airbnb derrière les États-Unis, avec 16 millions d’utilisateurs voyageurs l’an dernier (+ de 40 %).
[Source]
En pratique, ce chiffre, qui a doublé en un an (13,5 millions € en 2017), s’explique par deux facteurs. Certes, l’engouement pour Airbnb a son importance, mais la généralisation du système joue également. Ainsi, en 2015, seules Paris et Chamonix avaient mis en pratique la taxe de séjour, multiplié par 11 500 en 2018 !
Sans surprise, la répartition des remboursements colle au palmarès des destinations, avec Paris en tête de liste (7,5 millions collectés), devant Nice (1,1 M€) et Marseille (1M€). Sous le million, on retrouve quelques grands noms comme Bordeaux (660 000 €), Cannes (420 000 €), Lille, Antibes ou La Rochelle (300 000 € chacune).
Ce reversement permettrait aussi de redorer quelque peu l’image de la firme dont le modèle économique est décrié par les professionnels et remis en question en justice. En outre, il lui est reproché son mécanisme fiscal, la plateforme ne s’étant acquitté que de 160 000 € d’impôts en 2017. Il faut dire que la France est le deuxième marché d’Airbnb derrière les États-Unis, avec 16 millions d’utilisateurs voyageurs l’an dernier (+ de 40 %).
[Source]