Cette année encore, les voitures sont bien présentes au CES et les projets plutôt audacieux. Hyundai a préféré innover avec son concept de voiture rampante. Avec ses espèces de jambes articulées et rétractables, le véhicule a tout l’air d’un robot sortant d’un film de science fiction même s’il se destine à des missions de sauvetage dans des terrains accidentés, et pourquoi pas sur Mars ou la Lune.
En effet, l'Elevate peut escalader une paroi d'1,5 mètre de hauteur tout en maintenant les passagers ou le blessé complètement à l'horizontale mais elle peut tout à fait rouler comme n’importe quelle voiture, de manière traditionnelle pour reprendre la présentation.
Du côté d’Uber, on savait que la firme travaille ardemment pour décongestionner la circulation urbaine en explorant la voie des airs (avec des VTOL). C’est dans cette optique qu’a été dévoilé un projet électrique, tenant du drone et de l’hélicoptère. Ce taxi aérien dénommé Bell Nexus pourrait abriter cinq personnes, avec une capacité maximum de 272 kilos et devrait être testé à Dallas et Dubaï dès 2020.
Précisons que ce prototype a été notamment conçu en partenariat technique avec Safran, EPS et Thalès. Les firmes françaises sont en effet en charge de la conception des systèmes de propulsion, de stockage d’énergie et des logiciels de vol. Mais Uber compte également sur de prestigieux alliés, comme la Nasa et l’armée américaine pour mener ce projet à terme.
Selon le cahier des charges, les futurs taxis volants devront être électriques, mais également être capables de voler entre 240 et 320 km/h, à une altitude variant entre 300 et 600 mètres. Ils devront aussi être silencieux, avoir une autonomie minimum de 96 km, et enfin, pouvoir transporter deux à quatre passagers. Rappelons que la firme s’est fixée pour objectif un lancement des vols commerciaux en 2023...
