Les analystes paniquent : Apple pourra-t-elle sauver l’iPhone ?
Par Laurence - Publié le
Dès l’ouverture de Wall Street (16h00 heure française), AAPL décroche de 8,72% à 144,15 dollars, accusant sa plus forte baisse en séance depuis près de six ans et revenant à son niveau de juillet 2017. Depuis le titre a légèrement repris, mais les analystes commencent à adopter une même conduite ultra-prudente, ce qui ne permet pas vraiment de rassurer les actionnaires.
Ainsi, selon Bernstein,
le marché des smartphones haut-de-gamme [serait] arrivé à maturité, ce qui n’est pas sans rappeler les paroles de Donald Trump lors des élections présidentielles américaines. Ce dernier avait prédit que l’âge d’or de l’iPhone était arrivé. Le cabinet adopte une attitude réservée, estimant que la croissance des Revenus ne serait pas encore totalement acquise. La sanction est plutôt rude, car il passe l’objectif de cours de 210 à 160 dollars ! Jefferies a cherché à analyser le contexte de cet avertissement, suggérant un
territoire inconnu. La firme pense toutefois que le moment est opportun pour acheter des AAPL.
D’autres analystes sont plus tranchés. Ainsi, Macquarie décrète qu’il n’est plus possible de
recommander Appleet que les Services vont ralentir au printemps prochain ce qui ne permettrait pas de compenser la faiblesse des ventes d'iPhones. A l’opposé, RBC croit fermement dans les performances de cette division, ce qui ne les empêchent pas d’abaisser leur objectifs de 220 à 185 dollars. Au final, UBS invite à
regarder au-delà de la faiblesse de l'iPhone, maintenant une recommandation d’achat. Pour eux, Apple finira par repartir...
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