C’est en août 2018 qu’Apple est devenue la première firme à atteindre une capitalisation boursière de 1 000 milliards de dollars, avant de redescendre en novembre et d’être détrônée récemment par Microsoft. Si le contexte est un peu rude pour les valeurs tech, l’analyste Gene Munster est des plus confiants pour 2019.
Plus que sur les produits (malheureusement), il compte énormément sur les engagements de la firme pour se démarquer des autres, comme en matière de protection des données des consommateurs, mais également sur les Services. Il estime qu’Apple dépenserait 1,4 milliard de dollars en contenu original pour développer son futur service. En somme, il est persuadé que Cupertino sera récompensé au cours de l’année à venir, les investisseurs seront focalisés par la croissance du CA et les bénéfices que sur les ventes unitaires d’iPhone.
Pour l’instant, les derniers chiffres sont bons du côté de Cupertino. En effet, entre Noël et le Jour de l’An, les Bourses sont restées ouvertes et les dernières cotations de l’année sont généralement fort attendues pour des raisons fiscales . Le 24 décembre dernier, AAPL enregistrait un bien faible 146,83 dollars, après une chute vertigineuse depuis son plus haut historique en octobre dernier. A la réouverture, le titre connaît un petit sursaut de vitalité de + 7,04% (vers 157 dollars). A noter qu’il s’agit de la plus forte progression en une journée pour l’action, depuis avril 2014. Cette dernière permet ainsi de compenser légèrement la perte de plus de 30 % de sa valeur depuis octobre.
L’ensemble du marché a d’ailleurs suivi le mouvement, comme les autres titres du FAANG (ndlr : le nouvel indice qui doit son nom à certaines firmes tech le composant : Facebook, Apple, Amazon, Netflix et Google) ou l’indice Dow Jones. Ainsi Alphabet a terminé la journée en force à 1 039,46 dollars, gagnant environ 63 dollars par rapport aux 976,22 dollars du 24, balançant un peu la baisse de 20% des dernières semaines. Cela fait suite à une baisse généralisée de nombreuses valeurs tech, comme Amazon (-26%), Netflix (-36%) ou Facebook (-38,8%).
