Parmi les expériences du moment (qui risquent de ne pas faire l’unanimité), deux lycées de la région PACA vont expérimenter un système de reconnaissance faciale pour contrôler l’identité des lycéens. Situés à Nice (lycée des Eucalyptus) et à Marseille (lycée Ampère), ces deux établissements verront apparaître des portiques en complément des surveillants, dès le 1er janvier 2019.
Il s’agit là d’un programme pilote, mis en place par la Région et la CNIL, qui ne concernera dans un premier temps que les lycéens volontaires. Pour cela, ces derniers ont accepté la collecte et le traitement de leurs données biométriques (visage). En cas de problème, un signal sera envoyé au personnel du lycée. Les autres lycéens et notamment ceux qui ont refusé le traitement, passeront par les portiques existants et devant les surveillants actuels.
La CNIL indique que ce projet de portiques virtuels a pour but d'évaluer l'efficacité d’un contrôle d’accès par comparaison faciale à l’entrée des deux lycées concernés. De son coté, la Région se veut rassurante et précise qu’il s’agit d’apporter une assistance aux agents assurant l’accueil du lycée afin de faciliter et réduire la durée des contrôles, lutter contre l’usurpation d’identité et détecter le déplacement non souhaité d’un visiteur non identifié. D’autres personnes ne sont pas du même avis, comme le SNES, qui dénonce le coût d’une telle procédure, le fichage des données et les risques liés.
