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Les financiers regrettent-ils d’avoir investi massivement dans Apple ?

Par Laurence - Publié le

À l’image de Warren Buffet, plusieurs investisseurs prestigieux se sont rués vers Apple au cours du trimestre précédent, alors même que la guerre commerciale battait son plein entre les États-Unis et la Chine et que les valeurs technologiques commençaient à montrer des gros signes d’essoufflement. De tels investissements, révélés hier dans les dépôts auprès de la SEC, ont été effectués avant sa baisse (au prix fort), soit quasiment une différence de plus de 20% aujourd’hui, passant de sa valeur la plus haute de 233 dollars)à environ 187 dollars.

Ainsi, le géant des fonds communs de placement Fidelity a ajouté 7 millions d'AAPL à son portefeuille, ce qui porte le total de ses avoirs à 110,9 millions d'actions. Le groupe Janus Henderson a ajouté 3,3 millions d’actions pour un total de 20,8 millions d’actions et J.P. Morgan Chase & Co a porté sa participation à 42,7 millions d’actions après l’ajout de 1,3 million. Coatue a fait pour sa part un énorme pari en augmentant sa participation de 938% avec 884 321 actions tandis que la direction de Tiger Global de Chase Coleman a porté ses actifs à un peu plus d'un million d'actions.

Les financiers regrettent-ils d’avoir investi massivement dans Apple ?


Ainsi, les mouvements dans les actions d’Apple ont eu lieu à un moment où plusieurs hedge funds de premier plan commençaient à se défaire de leurs avoirs dans les actions FANG -Facebook, Amazon, Netflix et Alphabet. Jana Partners, par exemple, a vendu la totalité de ses 651 000 actions Facebook et 44 000 actions Alphabet au troisième trimestre. Third Point LLC a, pour sa part, vendu la totalité de ses 3 millions d'actions Facebook qui représentait environ 4% de son portefeuille.

Malgré les fortes baisses observées chez Apple, certains gestionnaires de fonds ont déclaré qu’ils continuaient à augmenter leurs parts dans la société et à faire confiance à Cupertino. Ainsi, Shawn Kravetz, fondateur d’Esplanade Capital, a déclaré lors du Reuters Global Investment 2019 Outlook Summit, qui se tenait hier à New York : Nous savons que ce n’est pas un Facebook ou un Google à la croissance fulgurante, mais nous n’investissons pas pour cela.

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