Incitation à la haine : Facebook ouvre son algorithme aux régulateurs français
Par Laurence - Publié le
C’est une première pour le réseau social qui va laisser une équipe de spécialistes français observer -en immersion- ses méthodes internes pour lutter contre les discours haineux. Ce test inédit a été dévoilé par Emmanuel Macron à l’occasion du Forum sur la gouvernance d’Internet de Paris. Cette annonce fait elle-même suite à une rencontre entre le chef de l’Etat et Mark Zuckerberg en mai dernier à l’occasion de Tech For Goods.
En pratique, une délégation de quatre à cinq personnes pourrait être constituée à partir de janvier 2019, pour une mission d’une durée de six mois. Cette intervention permettrait de travailler sur une nouvelle approche en matière de régulation. Il ne serait plus question -juridiquement- d’exiger une obligation de résultat (plus de contenu haineux) ou de moyens (la firme a-t-elle mis en oeuvre tous les moyens nécessaires), mais de penser des procédures appropriées.
Ces experts devraient être nommés par l’Arcep (le régulateur des télécoms), la Dinsic (réseau interministériel dédié au numérique) ou encore le Ministère de la Justice. Dotés de larges moyens, ils pourraient même se rendre dans les différents bureaux du groupe, en Europe (Dublin) ou aux USA à Menlo Park. Selon le Président, il s’agit là d’une
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En pratique, une délégation de quatre à cinq personnes pourrait être constituée à partir de janvier 2019, pour une mission d’une durée de six mois. Cette intervention permettrait de travailler sur une nouvelle approche en matière de régulation. Il ne serait plus question -juridiquement- d’exiger une obligation de résultat (plus de contenu haineux) ou de moyens (la firme a-t-elle mis en oeuvre tous les moyens nécessaires), mais de penser des procédures appropriées.
Ces experts devraient être nommés par l’Arcep (le régulateur des télécoms), la Dinsic (réseau interministériel dédié au numérique) ou encore le Ministère de la Justice. Dotés de larges moyens, ils pourraient même se rendre dans les différents bureaux du groupe, en Europe (Dublin) ou aux USA à Menlo Park. Selon le Président, il s’agit là d’une
expérimentationmais aussi d’une
première étapeafin de mettre fin et de prévenir ce genre de contenus, que beaucoup de gouvernement perçoivent désormais comme un risque pour la démocratie.
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