Comme prévu, Tim Cook a commencé son discours à 10.05 ce matin devant le Parlement Européen. Il a évidemment fait l'éloge du RGPD -et de l’ensemble du droit communautaire- en matière de protection des données. Sans vraiment aucune surprise par rapport aux éléments communiqués ces dernières semaines, il a renouvelé ses intimes convictions en faveur d'une loi fédérale englobant la protection de la vie privée aux États-Unis. De même, il réaffirme la position de la firme : la confidentialité des données est un droit fondamental de l'homme.
Il a tenu à se démarquer des autres firmes techs (Facebook et Google pour ne pas les nommer), en insistant notamment sur les préoccupations du public en matière de collecte, de surveillance et de manipulation de données (soit les principes directeurs du RGPD). Il rappelle qu’aux États-Unis, Apple soutient à 100%, une loi de portée générale sur la protection de la vie privée, qui reposerait sur quatre corollaires : un ordre public des données (protection minimale), la connaissance et le consentement des intéressés, un droit d’accès et des garanties de sécurité.
Il ne faut pas édulcorer les conséquences : c'est de la surveillance.
Livrant finalement un discours (bien trop) rodé -avec des propos très forts- il déclare toutefois que la technologie moderne avait abouti à la création du "complexe de données ", une pathologie 2.0 qui détournerait les informations des utilisateurs, et ce, afin d'être utilisées comme une arme avec une efficacité toute militaire. Pour lui, ce mécanisme n’affecterait pas uniquement les individus, mais l'ensemble de la société.
Si la couleur verte est votre couleur préférée, vous allez vous retrouver à lire beaucoup d'articles ou voir beaucoup de vidéos sur la menace insidieuse des gens qui aiment l'orange... Chaque jour nous voyons les effets dangereux même démoniaques de ceux qui ont une vision étriquée
