Actualité

Divers

Tim Cook à l'Elysée : les apps, les impôts, la confidentialité (rien de "très" surprenant)

Par Laurence - Publié le

Juste avant son intervention à Bruxelles, Tim Cook en a profité pour visiter quelques villes européennes. Ce weekend en Allemagne et depuis hier en France, il a rencontré le Président Macron ce matin à l’Élysée pour discuter un peu d'actualité numérique. Comme pressenti, les sujets se sont portés sur les apps, la fiscalité et la confidentialité.

Lors de cet entretien, Emmanuel Macron s’est montré favorable à une augmentation des investissements directs en France avec des activités à haute valeur ajoutée (à savoir pas seulement des Apple Store). Cette demande coïncide justement avec l’annonce d’un programme de code dédié à la France (voir ici). Mais il été aussi question de partage de valeurs (petite allusion à certaines pratiques commerciales notamment vis à vis des devs et du forfait de 30% via l’App Store).

Evidemment, il aurait été question du projet de taxe sur les Gafa défendu par Bruno Lemaire. Le sujet -vivement soutenu par le Ministre de l’Economie et des Finances- concerne un point plutôt sensible pour Cupertino. En effet, le 31 août 2016, la firme a été condamnée à verser 14,3 milliards d'euros pour des avantages fiscaux perçus en Irlande. Enfin l’entretien se serait fini sur une note plus légère puisque le Président a aussi invité le CEO d’Apple, à participer à la prochaine édition de «Tech for Good».

Tim Cook à l'Elysée : les apps, les impôts, la confidentialité (rien de "très" surprenant)


Il faut dire que Tim Cook l'a dit haut et fort à Berlin : je suis un grand fan du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données personnelles). Demain, le CEO d'Apple se rendra au Parlement européen pour défendre les actions d'Apple dans le cadre de la conférence internationale annuelle des commissaires à la protection des données et de la vie privée. Rappelons que cette dernière rassemble les Cnil (et leurs équivalents) du monde entier.

Sur ce dernier thème, il veut bien évidemment faire la différence avec Facebook et Google, notamment après les piratages informatiques (29 millions de compte pour le premier et un demi million pour le second via Google+). Nous aimerions voir, pas seulement les États-Unis, mais de nombreux autres pays suivre l'exemple de l'Europe et même le dépasser.

Source