Et si l’Europe préférait le Wifi à la 5G pour ses voitures connectées
Par Laurence - Publié le
De même, elle doit tenir compte des attentes des consommateurs, par rapport aux critères retenus pour l’homologation des voitures ou le montant des polices d’assurance. Selon Reuters, le futur texte met l’accent sur les voitures équipées de la technologie WiFi (dite ITS-G5). Avec un réexamen dans les trois ans, la mise en place de la 5G (dite C-V2X) devrait prendre du retard.
Portant sur plusieurs milliards d’euros, cette décision est d’importance pour les constructeurs automobiles, les opérateurs télécoms et les équipementiers de réseaux -sans parler des répercussions pour les annonceurs et le e-commerce. Or, deux groupes s’affrontent sur le dossier, chacun rassemblant des constructeurs, des fondeurs et des groupes de télécoms. D’un côté, se trouvent Renault, Volkswagen, NXP, Autotalks et Kapsch TrafficCom qui prônent la norme WiFi (déjà standardisée). De l’autre, se dressent PSA, Daimler, Ford, Deutsche Telekom, Ericsson, Huawei, Intel, Qualcomm et Samsung, qui soutiennent la 5G.
Les premiers pensent que la norme WiFi est plus adaptée aux besoins d’une communication rapide, essentiel pour prévenir les accidents. Les secondes estiment que les perspectives de développement sont plus larges notamment en terme d’apps et que la vitesse des transmissions n’est pas aussi primordiale. Si l’Europe privilégiait véritablement le WiFi, elle s'opposerait aux États-Unis et à la Chine, qui penchent pour la 5G.
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