Scandale : eBay accuse Amazon de lui voler ses bons vendeurs
Par Laurence - Publié le
Les relations ne sont pas au beau fixe pour les deux sites marchands. Hier, eBay a accusé Amazon de tenter de détourner ses vendeurs, et ce, via son propre système de messagerie interne. Dans un communiqué, la plateforme de ventes aux enchères a en effet déclaré :
Amazon a immédiatement répondu qu’elle allait mener une enquête approfondie sur ces allégations. Cette réponse ne satisfait pas vraiment, certains y voient un « bottage en touche », d’autant que la firme ne nie pas la réalité de la situation. Selon The Wall Street Journal, eBay ne s’est pas contenté d’une simple accusation mais a mené également des investigations préalables, révélant qu'environ 50 employés d'Amazon dans le monde avaient envoyé plus de 1 000 messages aux vendeurs sur sa plate-forme.
Cette dernière précise avoir été alertée de la situation il y a une dizaine de jours par un de ses vendeurs. Celui-ci aurait été abordé par la firme de Jeff Bezos sous de faux prétextes. Précisons que ce type de sollicitations est géré différemment par le droit américain et pourrait tomber sous le coup de la Compréhensive Computer Data Accès and Fraud Act (une loi en vigueur en Californie).
Source
Nous avons découvert un stratagème illégal et inquiétant de la part d'Amazon visant à demander aux vendeurs d'eBay de migrer vers sa propre plate-forme. Nous avons demandé à Amazon de mettre fin à cette activité et nous prendrons les mesures appropriées, le cas échéant, pour protéger eBay.
Amazon a immédiatement répondu qu’elle allait mener une enquête approfondie sur ces allégations. Cette réponse ne satisfait pas vraiment, certains y voient un « bottage en touche », d’autant que la firme ne nie pas la réalité de la situation. Selon The Wall Street Journal, eBay ne s’est pas contenté d’une simple accusation mais a mené également des investigations préalables, révélant qu'environ 50 employés d'Amazon dans le monde avaient envoyé plus de 1 000 messages aux vendeurs sur sa plate-forme.
Cette dernière précise avoir été alertée de la situation il y a une dizaine de jours par un de ses vendeurs. Celui-ci aurait été abordé par la firme de Jeff Bezos sous de faux prétextes. Précisons que ce type de sollicitations est géré différemment par le droit américain et pourrait tomber sous le coup de la Compréhensive Computer Data Accès and Fraud Act (une loi en vigueur en Californie).
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