Pas crédibles ? Facebook note ses utilisateurs de 0 à 1 !
Par Laurence - Publié le
Le réseau a commencé à noter ses utilisateurs, sur une échelle de 0 à 1, et ce, afin d’évaluer leur fiabilité. Selon Tessa Lyons, chef de produit en charge de la lutte contre la désinformation, le but est de lutter contre les FakeNews. En effet, cette évaluation de la crédibilité permettrait d’aider à identifier les comptes malveillants ou mal informés.
Depuis de nombreuses années, le réseau a adopté une approche inverse, comptant sur ses utilisateurs pour signaler des contenus problématiques ou faux. Cette solution a malheureusement entrainé des dérives :
Mais ce système ne serait pas un indicateur absolu et unique de la crédibilité d'une personne, il s’agit en fait d’une évaluation qui s’ajouterait à d’autres, Facebook cherchant par tous les moyens à comprendre et analyser au mieux les risques. Cela permettrait également d’identifier ceux qui auraient tendance à tirer la sonnette d’alarme trop rapidement.
Cependant une inconnue demeure sur les critères de notation, le système restant apparemment très opaque. Comme le précise Claire Wardle, directrice de First Draft, un laboratoire de recherche de la Harvard Kennedy School qui étudie l'impact de la désinformation :
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Depuis de nombreuses années, le réseau a adopté une approche inverse, comptant sur ses utilisateurs pour signaler des contenus problématiques ou faux. Cette solution a malheureusement entrainé des dérives :
il n'est pas rare que des gens nous disent que quelque chose est faux simplement parce qu'ils ne sont pas d'accord […] ou qu'ils essaient intentionnellement de cibler un éditeur particulier.
Mais ce système ne serait pas un indicateur absolu et unique de la crédibilité d'une personne, il s’agit en fait d’une évaluation qui s’ajouterait à d’autres, Facebook cherchant par tous les moyens à comprendre et analyser au mieux les risques. Cela permettrait également d’identifier ceux qui auraient tendance à tirer la sonnette d’alarme trop rapidement.
Cependant une inconnue demeure sur les critères de notation, le système restant apparemment très opaque. Comme le précise Claire Wardle, directrice de First Draft, un laboratoire de recherche de la Harvard Kennedy School qui étudie l'impact de la désinformation :
Ne pas savoir comment Facebook nous juge est ce qui nous rend mal à l'aise. Mais l’ironie, c’est qu’ils ne peuvent pas nous dire comment ils nous jugent, car s’ils le font, les algorithmes qu’ils ont construits seront utilisés, et pourront ainsi être contournés.
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