Censure : Steam relâche la bride, contrairement à Apple "Tout est autorisé, sauf ce qui est illégal"
Par Didier Pulicani - Publié le
Si les USA sont beaucoup plus permissifs que de nombreux pays en matière de liberté d'expression, la censure est plus insidieuse, et passe notamment par des groupes de pression... ou de l'auto-censure, comme c'est souvent le cas pour les multinationales ou le cinéma.
Ces derniers mois, la polémique est montée d'un cran sur les plateformes. Rappelez-vous, Spotify et Apple Music décidaient tout à coup d'évincer de leurs playlists des artistes inquiétés par la justice ou ayant été accusé de comportement déplacé, chose qui n'avait pas l'air de les déranger jusque là. Devant le tollé provoqué, certains ont fait machine arrière, mais continuent de s'affirmer comme juges des règles de bienséance.
Steam, la plateforme de jeux vidéo leader de son segment, a également été attaquée de toutes parts, parfois pour avoir mis en avant des jeux violents alors que certains établissement scolaires américains étaient en proie aux fusillades, de l'autre pour laisser passer des contenus un peu trop olé-olé, défiant les bonnes moeurs américaines.
Finalement, Erik Johnson a tranché, et a décidé de relâcher un peu de bride face à des éditeurs tout à coup placés sous une épée de Damoclès.
Voilà une attitude qui va à contrecourant de celle d'Apple, où le moindre téton ne peut apparaitre sur l'App Store ou l'iBooks Store, y compris dans les pays -comme la France- généralement plus ouverts sur le sujet.
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Ces derniers mois, la polémique est montée d'un cran sur les plateformes. Rappelez-vous, Spotify et Apple Music décidaient tout à coup d'évincer de leurs playlists des artistes inquiétés par la justice ou ayant été accusé de comportement déplacé, chose qui n'avait pas l'air de les déranger jusque là. Devant le tollé provoqué, certains ont fait machine arrière, mais continuent de s'affirmer comme juges des règles de bienséance.
Steam, la plateforme de jeux vidéo leader de son segment, a également été attaquée de toutes parts, parfois pour avoir mis en avant des jeux violents alors que certains établissement scolaires américains étaient en proie aux fusillades, de l'autre pour laisser passer des contenus un peu trop olé-olé, défiant les bonnes moeurs américaines.
Finalement, Erik Johnson a tranché, et a décidé de relâcher un peu de bride face à des éditeurs tout à coup placés sous une épée de Damoclès.
Nous avons décidé que la bonne approche était de tout autoriser sur le Steam Store, à l'exception des choses que nous jugeons illégales ou trop déplacées. Si l'éditeur se laisse toujours un peu de marge de manoeuvre, les contenus violents ou sexualisés seront donc autorisés, parfois derrière une limite d'âge.
Valve ne devrait pas être celui qui décide de cela. Si vous êtes un joueur, nous ne devrions pas choisir pour vous le contenu que vous pouvez ou ne pouvez pas acheter. Si vous êtes un développeur, nous ne devrions pas choisir le contenu que vous êtes autorisé à créer.
Voilà une attitude qui va à contrecourant de celle d'Apple, où le moindre téton ne peut apparaitre sur l'App Store ou l'iBooks Store, y compris dans les pays -comme la France- généralement plus ouverts sur le sujet.
Pour le porno, il y a Androidavait lancé Steve Jobs de son vivant et Tim Cook, à l'image plus vertueuse encore, ne risque pas de faire sauter ce type de barrière durant son mandat de CEO.
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