Test du traqueur de sommeil Nokia Sleep
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Le traqueur de sommeil aura lancé il y a quelques années par Withings cède désormais officiellement sa place au Nokia Sleep, un dispositif plus simple et plus abordable que son devancier, qui prend la forme d’une bande à glisser sous le matelas (sans borne lumineuse à poser sur sa table de chevet), capable de déclencher des scénarios domotiques.
Alors que le Withings Aura utilisait les données collectées pour réveiller en douceur ses utilisateurs, en allumant progressivement la borne lumineuse, et disposait d’une fonction d’aide à l’endormissement envoyant une lumière rouge censée calmer les effets de la lumière bleue émise par les écrans, le Nokia Sleep se contente désormais d’assurer le suivi du sommeil, en mesurant le rythme cardiaque et en présentant des rapports détaillés sur les différentes phases de repos.
Les mesures effectuées par le sleep permettent toutefois d’établir un score de sommeil -ce que ne proposait pas l’Aura- destiné à motiver les utilisateurs dans leur quête d’un sommeil de meilleure qualité, plus réparateur.
L’installation du Nokia Sleep est aussi simple que rapide : il suffit de glisser la bande en tissu sous le matelas, au niveau où repose la poitrine pendant la nuit, puis de brancher la fiche USB dans le chargeur secteur, et ce dernier dans une prise de courant. L’application Withings -qui accompagne la plupart des dispositifs de santé de Nokia- est ensuite censée détecter automatiquement la présence du capteur, et proposer de finaliser l’installation.
Il ne reste plus alors qu’à partager ses codes d’accès Wifi et de choisir l’utilisateur dont le sommeil doit être surveillé. Notez que si vous possédez déjà un traqueur aura, l’application proposera automatiquement de dissocier ce dernier de votre compte afin de définir le sleep comme dispositif de suivi du sommeil par défaut.
Une fois l’installation terminée, le Nokia Sleep devra enfin être calibré. L’opération dure environ 10 minutes, pendant lesquelles le capteur émet un léger ronronnement. Aucune action n’est nécessaire de la part de l’utilisateur, qui doit simplement s’abstenir de s’étendre sur son lit pendant toute la durée de l’étalonnage.
Plus simple que son ancêtre aura, le Nokia Sleep se concentre donc sur la surveillance du sommeil de ses utilisateurs, et permet de mesurer la durée des nuits et des différentes phases de sommeil, le rythme cardiaque, les ronflements et de garder une trace des heures d’endormissement, de réveil.
Toutes ces données, qui sont par ailleurs partagées avec l’application Santé, permettent ensuite d’établir un score global de sommeil, compris entre 1 et 100, la note la plus élevée correspondant à une nuit réparatrice et à une régularité exemplaire sur le temps passé à se reposer. Notez que ce score prend également en compte les périodes de sieste, en cas de mauvaise nuit il est ainsi possible de faire remonter sa note en piquant un petit roupillon postprandial. Pour inciter ses utilisateurs à adopter de meilleures habitudes, le score de sommeil tient enfin compte du temps passé à essayer de trouver le sommeil, ainsi que la durée séparant le réveil du premier pied posé sur le sol.
L’application permet également de connaitre le temps passé à ronfler, en revanche les mesures de luminosité ambiante proposées sur le Aura sont absentes du sleep (pour cause, ce dernier ne dispose d’aucun module visible), tout comme le suivi du sommeil paradoxal, lequel permet de déterminer le meilleur moment pour quitter les bras de Morphée et commencer la journée du bon pied. On retrouvera par ailleurs de nombreux conseils visant à aider à adopter de meilleures habitudes et profiter d’un sommeil plus réparateur
On notera toutefois quelques ratés sur le suivi du sommeil, l’application interprétant parfois un moment passé au calme devant un bon livre ou une série pour un somme, faussant ainsi le score de sommeil et la régularité du temps de repos quotidien.
Une bonne surprise attend en revanche les anciens possesseurs d’un Withings aura, qui pourront connaitre leur score de sommeil calculé à partir des mesures de leur ancien dispositif, lequel est pourtant officiellement privé de cette fonction, un défaut qui dépend donc apparemment uniquement du bon vouloir du constructeur.
La seconde grande qualité du Nokia Sleep mise en avant par le constructeur concerne cette fois la domotique, un domaine dans lequel aura n’avait aucune prédisposition particulière, et qui utilise ici IFTTT - Automatisations pour déclencher des actions au réveil et au coucher. Une fois le traqueur de sommeil connecté à la plateforme d’automatisation, il est ainsi possible de choisir parmi les nombreux services et appareils compatibles les commandes à activer lorsque l’on se glisse sous la couette ou que l’on quitte son lit au petit matin.
Les possesseurs de luminaires et de prises connectés pourront par exemple programmer une extinction automatique des lumières et autres appareils électriques pendant leurs moments de repos, ou au contraire mettre en place une ambiance tamisée au sortir du lit. Pour garder une trace de ses nuits en dehors de l’application Withings et de l’app Santé, le capteur de sommeil et IFTTT - Automatisations pourront également consigner leurs heures de coucher et de lever dans un rapport sur Google Docs, ou encore envoyer automatiquement un mail sur leur boite à chaque début et/ou fin de dodo.
Si ces fonctions sont assez alléchantes sur le papier, notamment pour le déclenchement de scénarios domotiques, la rapidité d’exécution d’IFTTT - Automatisations est malheureusement loin d’égaler celle de HomeKit, et l’on aura généralement plus vite fait d’activer une scène prédéfinie sur son smartphone, sa montre ou en invoquant son assistant virtuel préféré. En testant le produit au cours des 4 dernières semaines, il se passait en effet parfois jusqu’à plusieurs minutes entre le moment où je me glissais sous le duvet et celui où le déclenchement des automatisations mises en place sur IFTTT - Automatisations. Gageons que Nokia travaillera rapidement à l’amélioration de ce paramètre, qui pourrait rendre de précieux services s’il tenait toutes ses promesses.
Le traqueur Nokia Sleep est enfin compatible avec l’assistant Alexa, qui devrait arriver très prochainement dans nos contrées, et saura ainsi répondre à des questions précises sur les activités nocturnes de ses maitres.
Facile à installer et à utiliser, le Nokia Sleep permet de suivre de près son sommeil sans avoir à porter le moindre appareil sur soi, et sans même avoir à y penser. Le suivi est automatique et transmis au petit matin à l’application Withings, qui consigne ces données et dresse un bilan de chaque nuit, tout en proposant des conseils variés pour aider à améliorer la qualité de son sommeil.
Cette simplicité peut toutefois entrainer une certaine frustration au quotidien, notamment chez les anciens utilisateurs d’un dispositif Aura -que l’on peut désormais trouver à un tarif équivalent sur Amazon-, qui disposait en plus du suivi du sommeil d’une fonction d’aide à l’endormissement, d’un réveil intelligent, d’une lampe de chevet et de capteurs de luminosité et de température.
Contrairement à son devancier, le Nokia Sleep embarque en revanche de nouvelles fonctions liées à la domotique, avec une intégration à la plateforme d’automatisation IFTTT - Automatisations. Une bonne idée sur le papier mais qui manque malheureusement de réactivité, les actions demandées se déclenchant parfois avec plusieurs minutes de retard.
Le Nokia Sleep, qui deviendra probablement le
Alors que le Withings Aura utilisait les données collectées pour réveiller en douceur ses utilisateurs, en allumant progressivement la borne lumineuse, et disposait d’une fonction d’aide à l’endormissement envoyant une lumière rouge censée calmer les effets de la lumière bleue émise par les écrans, le Nokia Sleep se contente désormais d’assurer le suivi du sommeil, en mesurant le rythme cardiaque et en présentant des rapports détaillés sur les différentes phases de repos.
Les mesures effectuées par le sleep permettent toutefois d’établir un score de sommeil -ce que ne proposait pas l’Aura- destiné à motiver les utilisateurs dans leur quête d’un sommeil de meilleure qualité, plus réparateur.
Étape 1 : Laisser le Sleep sous le matelas
L’installation du Nokia Sleep est aussi simple que rapide : il suffit de glisser la bande en tissu sous le matelas, au niveau où repose la poitrine pendant la nuit, puis de brancher la fiche USB dans le chargeur secteur, et ce dernier dans une prise de courant. L’application Withings -qui accompagne la plupart des dispositifs de santé de Nokia- est ensuite censée détecter automatiquement la présence du capteur, et proposer de finaliser l’installation.
Il ne reste plus alors qu’à partager ses codes d’accès Wifi et de choisir l’utilisateur dont le sommeil doit être surveillé. Notez que si vous possédez déjà un traqueur aura, l’application proposera automatiquement de dissocier ce dernier de votre compte afin de définir le sleep comme dispositif de suivi du sommeil par défaut.
Une fois l’installation terminée, le Nokia Sleep devra enfin être calibré. L’opération dure environ 10 minutes, pendant lesquelles le capteur émet un léger ronronnement. Aucune action n’est nécessaire de la part de l’utilisateur, qui doit simplement s’abstenir de s’étendre sur son lit pendant toute la durée de l’étalonnage.
Étape 2 : (mieux) dormir avec un Sleep
Plus simple que son ancêtre aura, le Nokia Sleep se concentre donc sur la surveillance du sommeil de ses utilisateurs, et permet de mesurer la durée des nuits et des différentes phases de sommeil, le rythme cardiaque, les ronflements et de garder une trace des heures d’endormissement, de réveil.
Toutes ces données, qui sont par ailleurs partagées avec l’application Santé, permettent ensuite d’établir un score global de sommeil, compris entre 1 et 100, la note la plus élevée correspondant à une nuit réparatrice et à une régularité exemplaire sur le temps passé à se reposer. Notez que ce score prend également en compte les périodes de sieste, en cas de mauvaise nuit il est ainsi possible de faire remonter sa note en piquant un petit roupillon postprandial. Pour inciter ses utilisateurs à adopter de meilleures habitudes, le score de sommeil tient enfin compte du temps passé à essayer de trouver le sommeil, ainsi que la durée séparant le réveil du premier pied posé sur le sol.
L’application permet également de connaitre le temps passé à ronfler, en revanche les mesures de luminosité ambiante proposées sur le Aura sont absentes du sleep (pour cause, ce dernier ne dispose d’aucun module visible), tout comme le suivi du sommeil paradoxal, lequel permet de déterminer le meilleur moment pour quitter les bras de Morphée et commencer la journée du bon pied. On retrouvera par ailleurs de nombreux conseils visant à aider à adopter de meilleures habitudes et profiter d’un sommeil plus réparateur
On notera toutefois quelques ratés sur le suivi du sommeil, l’application interprétant parfois un moment passé au calme devant un bon livre ou une série pour un somme, faussant ainsi le score de sommeil et la régularité du temps de repos quotidien.
Une bonne surprise attend en revanche les anciens possesseurs d’un Withings aura, qui pourront connaitre leur score de sommeil calculé à partir des mesures de leur ancien dispositif, lequel est pourtant officiellement privé de cette fonction, un défaut qui dépend donc apparemment uniquement du bon vouloir du constructeur.
Le Sleep commande (presque) la maison
La seconde grande qualité du Nokia Sleep mise en avant par le constructeur concerne cette fois la domotique, un domaine dans lequel aura n’avait aucune prédisposition particulière, et qui utilise ici IFTTT - Automatisations pour déclencher des actions au réveil et au coucher. Une fois le traqueur de sommeil connecté à la plateforme d’automatisation, il est ainsi possible de choisir parmi les nombreux services et appareils compatibles les commandes à activer lorsque l’on se glisse sous la couette ou que l’on quitte son lit au petit matin.
Les possesseurs de luminaires et de prises connectés pourront par exemple programmer une extinction automatique des lumières et autres appareils électriques pendant leurs moments de repos, ou au contraire mettre en place une ambiance tamisée au sortir du lit. Pour garder une trace de ses nuits en dehors de l’application Withings et de l’app Santé, le capteur de sommeil et IFTTT - Automatisations pourront également consigner leurs heures de coucher et de lever dans un rapport sur Google Docs, ou encore envoyer automatiquement un mail sur leur boite à chaque début et/ou fin de dodo.
Si ces fonctions sont assez alléchantes sur le papier, notamment pour le déclenchement de scénarios domotiques, la rapidité d’exécution d’IFTTT - Automatisations est malheureusement loin d’égaler celle de HomeKit, et l’on aura généralement plus vite fait d’activer une scène prédéfinie sur son smartphone, sa montre ou en invoquant son assistant virtuel préféré. En testant le produit au cours des 4 dernières semaines, il se passait en effet parfois jusqu’à plusieurs minutes entre le moment où je me glissais sous le duvet et celui où le déclenchement des automatisations mises en place sur IFTTT - Automatisations. Gageons que Nokia travaillera rapidement à l’amélioration de ce paramètre, qui pourrait rendre de précieux services s’il tenait toutes ses promesses.
Le traqueur Nokia Sleep est enfin compatible avec l’assistant Alexa, qui devrait arriver très prochainement dans nos contrées, et saura ainsi répondre à des questions précises sur les activités nocturnes de ses maitres.
Conclusion
Facile à installer et à utiliser, le Nokia Sleep permet de suivre de près son sommeil sans avoir à porter le moindre appareil sur soi, et sans même avoir à y penser. Le suivi est automatique et transmis au petit matin à l’application Withings, qui consigne ces données et dresse un bilan de chaque nuit, tout en proposant des conseils variés pour aider à améliorer la qualité de son sommeil.
Cette simplicité peut toutefois entrainer une certaine frustration au quotidien, notamment chez les anciens utilisateurs d’un dispositif Aura -que l’on peut désormais trouver à un tarif équivalent sur Amazon-, qui disposait en plus du suivi du sommeil d’une fonction d’aide à l’endormissement, d’un réveil intelligent, d’une lampe de chevet et de capteurs de luminosité et de température.
Contrairement à son devancier, le Nokia Sleep embarque en revanche de nouvelles fonctions liées à la domotique, avec une intégration à la plateforme d’automatisation IFTTT - Automatisations. Une bonne idée sur le papier mais qui manque malheureusement de réactivité, les actions demandées se déclenchant parfois avec plusieurs minutes de retard.
Le Nokia Sleep, qui deviendra probablement le
Withings Sleepd’ici quelques mois, est en vente à la Fnac et chez Darty au prix de 99,99€