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Facebook, Google, Intel : e-privacy, l'autre règlement européen qui va tuer l'innovation !

Par Laurence - Publié le

Le RGPD à peine entré en vigueur, les multinationales tech se tournent vers e-privacy, le règlement sur la "vie privée et communications électroniques". En effet, ce second texte -qui n'est pas encore entré en vigueur- a officiellement pour objet, l'harmonisation des différentes législations nationales au regard du RGPD. Or, les professionnels tech sont des plus inquiets, et s'interrogent sur les conséquences de ce dernier.

Ils pensent en effet que le projet est beaucoup trop strict et tuera les innovations, les voitures autonomes au premier plan. Pour eux, la contrainte est trop grande, car il ne s'agit plus de simples données personnelles, mais d'informations beaucoup larges. En effet, chaque fournisseur de services de communications électroniques devra obtenir le consentement des utilisateurs, pour pouvoir traiter des métadonnées issues des communications électroniques.

Facebook, Google, Intel : e-privacy, l'autre règlement européen qui va tuer l'innovation !


Selon eux, les services en ligne -comme Skype, WhatsApp, iMessage- devraient recueillir le consentement, avant d'envoyer des cookies sur leurs appareils ou de collecter des données sur toutes leurs communications (textes, messages, vidéos...). En pratique, l'obtention de ce dernier deviendrait un peu plus compliqué.

Actuellement, la législation ne prévoit qu'une seule condition : une entreprise peut utiliser des données ou des métadonnées sur les communications électroniques des utilisateurs, à savoir obtenir l'autorisation explicite et éclairée des consommateurs d'utiliser leurs informations à des fins spécifiques et convenues entre eux.

Selon The Developers Alliance (un groupe commercial dont font partie Facebook, Google, Intel et des douzaines de développeurs d'applications), la mise en conformité pourrait coûter aux entreprises plus de 550 milliards d'euros. DigitalEurope (un autre groupe spécialisé dans le commerce des technologies) estime, quant à lui, que cette approche prohibitive compromet gravement le développement de l'économie numérique européenne.

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