Le fondeur et ex-partenaire d'Apple aurait-il trouvé un moyen de se renflouer et développer des activités concurrentielles ? En effet, la Chine est prête à
approuver l’OPA de Qualcomm sur NXP Semiconductors (pour 43 milliards de dollars tout de même). Mais elle émet toutefois une condition : elle demande, en échange, la garantie que
les États-Unis lèvent leur interdiction sur le géant des télécommunications ZTE. En pratique, le régulateur antitrust retient le projet, en otage depuis 18 mois. Mais depuis peu, l’acquisition se trouve au cœur d'une véritable "
guerre froide économique" entre les deux puissances mondiales, chacune testant l'autre avec des répercussions plus ou moins importantes sur les produits manufacturés en Asie. Dans le même temps,
Pékin souhaiterait que ZTE puisse acheter des puces et des composants américains, dont elle a besoin pour sa propre activité. On ne peut s'empêcher de faire le rapprochement avec
l’accord de la joint-venture entre Qualcomm et Leadcore Technology, (filiale de l'entreprise publique chinoise
Datang Telecom Technology), qui vient également d'être validée, et ce, dans le but de concevoir des puces
low cost pour les smartphones. [
Source]