Les plateformes de streaming seraient-elles maîtres des règles de bienséance ?
Par Laurence - Publié le
La semaine dernière, Spotify : Musique et podcasts a modifié ses propres règles en matière de "lutte contre la haine". Elle indique clairement
supprimer tout contenu promouvant ou incitant à la violence ou à la haine, mais aussi que le comportement des artistes pourra influer sur la manière dont elle « travaille avec eux. L'influence serait donc un critère -subjectif et variable certes- qui serait désormais pris en compte.
Selon certains types de musique, on pourrait (gros conditionnel) alors se demander où se situe la limite ? Surtout que la plateforme y répond elle-même en indiquant :
Cependant, il est important de rappeler que les normes et les sensibilités culturelles varient considérablement [d'un pays à l'autre]. Cela signifie qu'il y aura toujours du contenu acceptable dans certaines circonstances, mais offensant dans d'autres, et nous efforcerons de toujours replacer dans le contexte.
Spotify le dit clairement : il ne censure pas mais ne diffuse pas non plus des contenus contraires à sa grille de valeurs. Pour autant la limite est ténue, et le référentiel serait donc variable. Cela voudrait-il dire que le contenu reste soumis à la discrétion des plateformes, une critique que l'on retrouve déjà contre les retraits d'apps du jour au lendemain.
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