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France : 1,5 milliards pour l’IA d’ici 2022 !

Par Laurence - Publié le

Emmanuel Macron a annoncé hier que le gouvernement allait investir 1,5 milliard d'euros pour développer l’IA en France d'ici 2022.Ce budget comprend 100 millions d'euros pour la création de start-up, 70 millions pour la Banque publique d'investissement (BPI) pour le développement d'entreprises dans les «deep technologies», et également 400 millions pour des appels à projet divers.

Cette annonce qui intervient après le rapport Villani a d’ailleurs été relayée par la presse tech mondiale (le look du mathématicien volant parfois la vedette au sujet). Plusieurs firmes de renom comme Samsung, Microsoft ou Google ont d’ailleurs profité de l’occasion pour presenter leurs investissements respectifs dans l’IA tricolore.

L'intelligence artificielle est une révolution technologique mais aussi économique, sociale et éthique. Elle ne se produira pas dans cinq ans ou dans cinquante ans. Elle est en train d'arriver. Des opportunités et des choix s'offrent déjà à nous.

France : 1,5 milliards pour l’IA d’ici 2022 !


Plus particulièrement, seront privilégiés les domaines des transports et de la santé. Le Président en a saisi l’occasion pour intervenir sur un sujet très sensible de l’actualité et annoncer que la France se dotera d'un cadre législatif permettant la circulation de voitures autonomes d'ici 2022. En outre, un centre de données de santé exploitables par des programmes d’IA (issues des services publics de la santé et de la CPAM) sera crée sous l’égide de l'Institut Des Données de Santé (INDS). En parallèle, a été annoncé un plan d’action pour l’IA, chapeauté par l'INRIA.

Précisons que le rapport Villani faisait état de quatre secteurs à développer afin de profiter des niches d’excellence de notre économie et d’éviter les logiques de saupoudrage, à savoir la santé, l’écologie, les transports-mobilités et la défense-sécurité.

Le document constatait également la fuite des cerveaux vers les USA. Pour endiguer ce phénomène, il propose une opération séduction sous l'égide de l’État, afin de renforcer la recherche en France en fédérant les différents acteurs. Ces derniers devront également faire preuve d'attractivité (mais comment ?) pour résister à la pression compétitive des géants du numérique.

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