#DeleteFacebook ? Mark Zuckerberg répond enfin au scandale des données
Par Laurence - Publié le
Il promet ainsi trois choses : des enquêtes sur toutes les applications ayant accès à de grandes quantités d'informations sur Facebook, des restrictions de l'accès aux données par les développeurs et enfin une plus grande transparence sur les modalités d'accès aux données personnelles.
Rappelons qu'il y a quelques jours, un lanceur d’alerte dévoilait que Cambridge Analytica, un cabinet d’analyses, avait collecté -à leur insu- les informations personnelles de 50 millions d'utilisateurs de Facebook. La firme aurait, directement ou indirectement, placé des publicités payantes sur le réseau présentant aux utilisateurs un « quiz de personnalité » et aurait ensuite utilisé les données recueillies pour aider la campagne électorale de Donald Trump.
L’universitaire britannique Aleksandr Kogan, à l’origine de l'app ayant « siphonné » les données, s’est exprimé aujourd’hui à la BBC. Il estime
avoir servi de bouc émissaireaux deux firmes américaines et affirmant que
les évènements de la semaine écoulée ont été un vrai traumatisme. Mais curieusement, ce dernier tient aussi à relativiser la situation en ajoutant que les effets n'ont pas été aussi étendus que la presse le laisse entendre.
Selon certains, Facebook aurait eu connaissance de cette pratique il y a deux ans et n'aurait pas pris de mesures adéquates. Face à cette inertie, le réseau est secoué d’une onde de choc sur tous les fronts. Le chef de la sécurité a déjà annoncé son départ et de nombreuses autorités administratives ou gouvernementales se penchent sur la question d’une possible infraction à la loi. Le parlement britannique a requis d’entendre Mark Zuckerberg. La Federal Trade Commission des États-Unis a ouvert une enquête, avec au moins deux procureurs généraux des États.
De même, Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp (rachetée par FB pour 19 milliards de dollars en 2014) a changé de fusil d'épaule et a rejoint le mouvement #DeleteFacebook, estimant dans un tweet qu'il était
temps de supprimer Facebook. Et, cerise sur le gâteau, le réseau continue sa descente en Bourse et enregistrant moins 9% en deux jours à Wall Street.
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