#DeleteFacebook ? Mark Zuckerberg répond enfin au scandale des données
Par Laurence - Publié le
C'est un vent de scandale qui fait rage autour des pratiques de Facebook. Après cinq jours de silence, Mark Zuckerberg vient enfin de sortir de son silence tout d'abord par un post sur sa page Facebook, puis une interview sur CNN. Sensiblement, on retiendra le même discours, celui de sa responsabilité (envers le réseau qu'il a créé et les utilisateurs) et celui de la perte de confiance entre Facebook et ses partenaires (peu regardants) mais aussi entre le réseau et ses abonnés.
Il promet ainsi trois choses : des enquêtes sur toutes les applications ayant accès à de grandes quantités d'informations sur Facebook, des restrictions de l'accès aux données par les développeurs et enfin une plus grande transparence sur les modalités d'accès aux données personnelles.
Rappelons qu'il y a quelques jours, un lanceur d’alerte dévoilait que Cambridge Analytica, un cabinet d’analyses, avait collecté -à leur insu- les informations personnelles de 50 millions d'utilisateurs de Facebook. La firme aurait, directement ou indirectement, placé des publicités payantes sur le réseau présentant aux utilisateurs un « quiz de personnalité » et aurait ensuite utilisé les données recueillies pour aider la campagne électorale de Donald Trump.
L’universitaire britannique Aleksandr Kogan, à l’origine de l'app ayant « siphonné » les données, s’est exprimé aujourd’hui à la BBC. Il estime
Selon certains, Facebook aurait eu connaissance de cette pratique il y a deux ans et n'aurait pas pris de mesures adéquates. Face à cette inertie, le réseau est secoué d’une onde de choc sur tous les fronts. Le chef de la sécurité a déjà annoncé son départ et de nombreuses autorités administratives ou gouvernementales se penchent sur la question d’une possible infraction à la loi. Le parlement britannique a requis d’entendre Mark Zuckerberg. La Federal Trade Commission des États-Unis a ouvert une enquête, avec au moins deux procureurs généraux des États.
De même, Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp (rachetée par FB pour 19 milliards de dollars en 2014) a changé de fusil d'épaule et a rejoint le mouvement #DeleteFacebook, estimant dans un tweet qu'il était
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Il promet ainsi trois choses : des enquêtes sur toutes les applications ayant accès à de grandes quantités d'informations sur Facebook, des restrictions de l'accès aux données par les développeurs et enfin une plus grande transparence sur les modalités d'accès aux données personnelles.
Rappelons qu'il y a quelques jours, un lanceur d’alerte dévoilait que Cambridge Analytica, un cabinet d’analyses, avait collecté -à leur insu- les informations personnelles de 50 millions d'utilisateurs de Facebook. La firme aurait, directement ou indirectement, placé des publicités payantes sur le réseau présentant aux utilisateurs un « quiz de personnalité » et aurait ensuite utilisé les données recueillies pour aider la campagne électorale de Donald Trump.
L’universitaire britannique Aleksandr Kogan, à l’origine de l'app ayant « siphonné » les données, s’est exprimé aujourd’hui à la BBC. Il estime
avoir servi de bouc émissaireaux deux firmes américaines et affirmant que
les évènements de la semaine écoulée ont été un vrai traumatisme. Mais curieusement, ce dernier tient aussi à relativiser la situation en ajoutant que les effets n'ont pas été aussi étendus que la presse le laisse entendre.
Selon certains, Facebook aurait eu connaissance de cette pratique il y a deux ans et n'aurait pas pris de mesures adéquates. Face à cette inertie, le réseau est secoué d’une onde de choc sur tous les fronts. Le chef de la sécurité a déjà annoncé son départ et de nombreuses autorités administratives ou gouvernementales se penchent sur la question d’une possible infraction à la loi. Le parlement britannique a requis d’entendre Mark Zuckerberg. La Federal Trade Commission des États-Unis a ouvert une enquête, avec au moins deux procureurs généraux des États.
De même, Brian Acton, le cofondateur de WhatsApp (rachetée par FB pour 19 milliards de dollars en 2014) a changé de fusil d'épaule et a rejoint le mouvement #DeleteFacebook, estimant dans un tweet qu'il était
temps de supprimer Facebook. Et, cerise sur le gâteau, le réseau continue sa descente en Bourse et enregistrant moins 9% en deux jours à Wall Street.
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