Scandale des données personnelles : Facebook perd plus de 30 milliards en Bourse
Par Laurence - Publié le
Le plus grand réseau social du monde est à nouveau sur la sellette. En effet, le cabinet d’analyses Cambridge Analytica aurait pu collecter les données privées de 50 millions d’utilisateurs de Facebook, et ce, dans le cadre de la campagne électorale de Donald Trump en 2016.
Ainsi, depuis lundi, l'action du groupe a chuté de 7,71% à Wall Street, perdant plus de 30 milliards de capitalisation boursière en quelques heures. Les financiers aimeraient une surveillance renforcé du réseau. Ils pensent en effet que les pratiques supposées du cabinet d'analyses soulèvent ainsi une polémique aussi morale que politique face au modèle économique de Facebook.
Si la sanction des marchés financiers est désormais courante pour ce genre de dossiers, le mécontentement se généralise. Au niveau des USA, la FTC vient juste d'ouvrir une enquête pour savoir si le réseau a effectivement violé les termes d'un décret de consentement sur l'utilisation des données personnelles.
De l'autre côté de l'Atlantique, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a annoncé l'ouverture d'une enquête sur l’utilisation éventuellement abusive de ces données, ajoutant que cette situation -si elle était avérée- constituait
Mais l'histoire ne s'arrête pas là, puisqu'on assiste depuis hier à une véritable surenchère dans les investigations. Ainsi, la Commission de la protection des données (DTC) entend également procéder à quelques investigations auprès de Facebook Irlande en ce qui concerne les formes de surveillance active des développeurs d'applications et des sociétés tierces.
A priori, l'Angleterre vient également de se saisir du dossier, et une Commission parlementaire vient de demander, par écrit , des explications directement à Mark Zuckerberg. Vera Jourova (la commissaire en charge de la protection des données personnelles) -quant à elle- a posté laconiquement sur Twitter que ces informations étaient effroyables.
Enfin, ce matin, le New York Times dévoilait qu'Alex Stamos, le responsable de la sécurité de Facebook, quitterait son poste à compter du mois d'août. D'après le média, ses responsabilités auraient déjà été transférées à d'autres cadres de la société.
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Ainsi, depuis lundi, l'action du groupe a chuté de 7,71% à Wall Street, perdant plus de 30 milliards de capitalisation boursière en quelques heures. Les financiers aimeraient une surveillance renforcé du réseau. Ils pensent en effet que les pratiques supposées du cabinet d'analyses soulèvent ainsi une polémique aussi morale que politique face au modèle économique de Facebook.
Si la sanction des marchés financiers est désormais courante pour ce genre de dossiers, le mécontentement se généralise. Au niveau des USA, la FTC vient juste d'ouvrir une enquête pour savoir si le réseau a effectivement violé les termes d'un décret de consentement sur l'utilisation des données personnelles.
De l'autre côté de l'Atlantique, le président du Parlement européen, Antonio Tajani, a annoncé l'ouverture d'une enquête sur l’utilisation éventuellement abusive de ces données, ajoutant que cette situation -si elle était avérée- constituait
une violation inacceptable du droit à la vie privée de nos citoyens. De plus, la Commission européenne souhaite demander au réseau des éclaircissements.
Mais l'histoire ne s'arrête pas là, puisqu'on assiste depuis hier à une véritable surenchère dans les investigations. Ainsi, la Commission de la protection des données (DTC) entend également procéder à quelques investigations auprès de Facebook Irlande en ce qui concerne les formes de surveillance active des développeurs d'applications et des sociétés tierces.
A priori, l'Angleterre vient également de se saisir du dossier, et une Commission parlementaire vient de demander, par écrit , des explications directement à Mark Zuckerberg. Vera Jourova (la commissaire en charge de la protection des données personnelles) -quant à elle- a posté laconiquement sur Twitter que ces informations étaient effroyables.
Enfin, ce matin, le New York Times dévoilait qu'Alex Stamos, le responsable de la sécurité de Facebook, quitterait son poste à compter du mois d'août. D'après le média, ses responsabilités auraient déjà été transférées à d'autres cadres de la société.
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