Les sanctions de l'UE profitent-elles vraiment aux consommateurs ? (ou pas...)
Par Laurence - Publié le
Ainsi Bloomberg s’est penché sur le cas de Google (mais d’autres entreprises -Apple en tête- sont plus ou moins dans la même situation) qui a été lourdement condamné à 2,4 milliards d'euros en septembre dernier pour abus de position dominante via son moteur de recherche, les répercussions sur le quotidien ne sont pas très visibles. Selon Bloomberg, l'aspect le plus déconcertant de cette dernière décision est que les mesures correctives mises en places ne rendent pas le marché plus équitable ou plus accessible aux plus petits acteurs qu'avant la décision.
Parallèlement, les dépenses de lobbying des entreprises tech au sein de l’UE sont en constante augmentation (entre 5,25 millions et 5,5 millions d'euros pour Google, ou encore entre 50 000 et 99 000 euros en 2016 pour FairSearch en 2016). La compétition de lobbying devient également un terrain de surenchère ou on peut craindre certaines dérives en défaveur des structures moins fortunées. Néanmoins il convient aussi de relativiser ce contre pouvoir, beaucoup moins fort qu’aux USA.
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