Depuis vendredi dernier, le monde sportif vit à l'heure des JO d'Hiver. Pour les autorités locales, l'occasion était fort belle pour la laisser passer et ne pas montrer leur savoir faire. Car, au niveau de l'épreuve tech, la Corée entend briguer la médaille d'or.
Ainsi, la priorité a été mise sur la sécurité des personnes, notamment autour du village Olympique. L'espace aérien est ainsi surveillé pour un escadron de drones -ils n'ont pas servi que pour la cérémonie d'ouverture et les remises de médailles. Pour ce faire, l'espace aérien au-dessus de la zone est carrément interdit et géré par le radar de l'équipe de sécurité, mis au point par l'Institut supérieur coréen des sciences et technologies. Pour autant, ils n'ont pas fait appel aux fameuses lunettes de surveillance de la police chinoise.
Pour les festivités, une technologie de reconnaissance faciale a été mise en place depuis un avion volant à très basse altitude pour protéger l'accès aux infrastructures. Une fois à l'intérieur, un bracelet intelligent -ça a un petit côté surveillance SF, il faut l'avouer- permet de vérifier l'identité des personnes.
Du côté des télécommunications, Pyeongchang a inauguré le premier réseau 5G à grande échelle, déployé par l'opérateur coréen KT en partenariat avec Intel. Samsung en a évidemment profité pour fournir bon nombre de tablettes. Et cela ne s'arrête pas, puisque la réalité augmentée s'invite aux épreuves grâce à un partenariat signé -encore- avec Intel pour la diffusion des épreuves via la technologie True VR.
En marge des compétitions et de l'organisation, des robots sont également mis à contribution afin de divertir les visiteurs. Une compétition de ski dédiée aux robots vient même d'être organisée par le ministère sud-coréen du Commerce, de l'Industrie et de l'Énergie, en partenariat avec l'Institut sud-coréen pour l'industrie robotique (ndlr : 8 robots se sont affrontés sur un slalom de 70 mètres de long).
Sinon, pour la petite histoire, les organisateurs des JO ont confirmé dimanche avoir été victimes d'une cyberattaque lors de la cérémonie d'ouverture, sans pour étant dévoiler la source. Ils se sont contenté de préciser que les systèmes des Jeux, notamment Internet et les services de télévision, avaient été touchés par le piratage, sans toucher de partie critique de leurs opérations.
Mark Adams, le porte-parole du Comité International Olympique (CIO) a ainsi déclaré que maintenir des opérations sécurisées est notre objectif. […] Nous nous assurons que nos systèmes sont sécurisés et ils le sont.
