Apple se prépare à rapatrier ses 285 milliards de cash offshore (et c'est la crise !)
Par Laurence - Publié le
Avec la réforme fiscale aux États-Unis, de nombreuses entreprises -notamment tech- ont commencé à rapatrier leurs liquidités offshore afin de bénéficier du nouveau taux d'imposition réduit. En effet, la mesure décidée par l'administration Trump a été accueillie très favorablement par les multinationales -Apple en tête, qui en a profité pour présenter son plan quinquennal d'investissement.
Seulement voilà, si la mesure favorise l'économie américaine, elle risque aussi d'entraîner une véritable crise des marchés obligataires d’entreprises. En effet, comme d'autres, Apple n'a pas transféré ses revenus gagnés à l’étranger et n'a pas payé d'impôt sur ces sommes. Au lieu de cela, elle a investi dans les obligations de sociétés et d’autres actifs comme les fonds du marché monétaire ou le Trésor américain. Elle a recourru ainsi au mécanisme du financement par la dette.
Mais Cupertino ne sera pas la seule firme à revenir au pays, avec ses 157 milliards de dollars détenus en obligations (sur les 285 milliards détenus hors USA), d'autres vont suivre. Et, le total détenu par les sociétés américaines se montent à environ 3,1 billions de dollars (en obligations pour la plupart). Ca sent la crise...
Source
Seulement voilà, si la mesure favorise l'économie américaine, elle risque aussi d'entraîner une véritable crise des marchés obligataires d’entreprises. En effet, comme d'autres, Apple n'a pas transféré ses revenus gagnés à l’étranger et n'a pas payé d'impôt sur ces sommes. Au lieu de cela, elle a investi dans les obligations de sociétés et d’autres actifs comme les fonds du marché monétaire ou le Trésor américain. Elle a recourru ainsi au mécanisme du financement par la dette.
Mais Cupertino ne sera pas la seule firme à revenir au pays, avec ses 157 milliards de dollars détenus en obligations (sur les 285 milliards détenus hors USA), d'autres vont suivre. Et, le total détenu par les sociétés américaines se montent à environ 3,1 billions de dollars (en obligations pour la plupart). Ca sent la crise...
Source