Cette nuit, face au Congrès, le Président des États-Unis a prononcé le discours de l'état de l'Union, exercice auquel il se livrait pour la première fois depuis son mandat. Dans des termes proches de celui prononcé au Forum économique de Davos, Donald Trump s'est montré plus modéré qu'à son habitude, ce qui peut s'expliquer par un contexte assez mitigé.
Et, au milieu des thèmes évoqués (économie, immigration, infrastructure, politique internationale), il en a profité -bien à propos- pour évoquer Apple et vanter la croissance économique américaine. Le Président a ainsi reconnu, officiellement et publiquement, les efforts de la firme californienne, via son plan d'investissement de 350 milliards sur cinq ans aux États-Unis. Outre les montants colossaux en jeu, il a également insisté sur le nombre d'emplois créés (près de 20 000).
Les propos peuvent paraître assez décalés -certains pourraient dire opportunistes- après les nombreux conflits qui ont opposé Apple à Donald Trump (homme d'affaires, homme politique ou Président) par le passé. Par le passé, on a pu lire la désapprobation constante concernant l'immigration (avec le DACA et les dreamers), ou bien l'affaire du tireur de San Bernardino et du chiffrement des données. Et pour autant, hier soir, le Président américain s'est bel et bien servi de la santé financière d'Apple pour valoriser l’économie américaine. Toutefois, contrairement au discours du Président Obama en 2013, on peut aussi remarquer que Tim Cook n'était pas présent.
