Quelques jours après l'annonce du plan quinquennal d'Apple, les contribuables américains sont plutôt contents. Toutefois, si la firme californienne contribuera à hauteur de 38 milliards de dollars en contrepartie du rapatriement du cash offshore, ce sont bien les actionnaires pommés qui devraient être les principaux bénéficiaires des 245 milliards de dollars rapatriés (ici et là).
Selon WSJ, les analystes s'attendent à ce qu'Apple dépense la majeure partie de l'argent de trois manières possibles : augmentation des rachats d'actions, hausse des dividendes et distribution d'un dividende exceptionnel.
De son côté, le capital risqueur Loup Ventures s'attend à ce que Cupertino annonce une augmentation de 125 milliards de dollars en rachats et 150 milliards en distribution de dividendes jusqu'en 2020. Cette somme comprendrait 88 milliards de dollars en économie d'impôt (cf nouvelle réforme fiscale), 71 milliards au titre des rachats (qui viendraient augmenter la valeur des actions déjà détenues), 12 milliards pour le dividende exceptionnel ponctuel et 5 milliards au tire des dividendes sur deux ans.
Par ailleurs, on murmure également qu'Apple revienne sur son système de financement par la dette en remboursant une partie de cette dernière. Une hypothèse, peu soutenue, la firme ayant obtenu des faibles taux d'intérêt, il n'y aurait que peu d'avantages à le faire.
Les mesures les plus alléchantes sur le moyen terme restent l'allégement fiscal et la réforme de l'impôt sur les société qui viendrait abaisser le taux d'imposition de 18 à 16 % (taux global obtenu par Jennifer Blouin, professeur à la Wharton School de l'Université de Pennsylvanie).
Quoi qu'il en soit, Tim Cook a été clair, cela ne fera pas baisser le prix de l'iPhone !
