La France ne jurerait que par l’IA pour combattre les cyberattaques
Par Laurence - Publié le
En effet, selon la Commission européenne, l‘impact économique de la cybercriminalité dans l‘UE a été multiplié par cinq entre 2013 et 2017 et pourrait encore quadrupler d‘ici 2019. Europol chiffre ces pertes à 265 milliards d‘euros par an.
Dans le contexte actuel, les centres opérationnels de cybersécurité enfileraient une double casquette, celle de prévention et de répression. Mais leurs tâches seraient rendues chaque jour plus complexes avec l’utilisation exponentielle d’internet (via un smarpthone, un ordinateur ou des objets connectés) ce qui favoriserait l’espionnage ou de l’extorsion de fonds grâce à des “ramsonwares”. Mais il est très difficile pour une entreprise de se protéger sur tous les fronts et d'identifier la communication malveillante parmi des milliards d’échanges, et ce, sur plusieurs mois.
Dans ces conditions, il n'est tout simplement plus possible de demander à un humain de réaliser lui-même la tâche de détection en temps réel,déclarer Christophe Jolly, responsable Vectra Networks en France. L'enjeu ne serait pas de détecter les anomalies mais de la vitesse à le faire. La machine prendrait alors la place de l'homme car l'identification serait à la portée des outils utilisant l'intelligence artificielle. Une fois le tri effectué, l'homme est alors en mesure d'analyser les données et prendre une décision.
Le dernier souci est toutefois celui des moyens financiers et techniques. Selon Franck Greverie (Capgemini),
si les grandes entreprises ont les moyens de limiter les dégâts des cyberattaques, les plus petites peuvent devenir des cibles, d'autant plus que pour être efficace leur protection doit à la fois concerner les infrastructures, les applications, les terminaux, les données et la gestion des identités et des accès.
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