Développer des supercalculateurs en Europe : un milliard d'euros suffira-t-il ?
Par Laurence - Publié le
Dans son communiqué, la Commission a qualifié l'initiative de
cruciale pour la compétitivité et l'indépendance de l'UE dans l'économie de données. Du côté du financement, elle a précisé participer à hauteur de 486 millions d'euros d'ici 2020, mais que des organismes privés pourront également s'y joindre. Depuis son lancement officieux en mars dernier, treize pays se sont ainsi inscrits : la Belgique, la Bulgarie, la Croatie, la France, l'Allemagne, la Grèce, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, le Portugal, la Slovénie, l'Espagne et la Suisse. On notera l’absence remarquée du Royaume-Uni, provoquant l’inquiétude de certains informaticiens britanniques craignant que ce dernier ne puisse pas profiter des avantages potentiels du projet en raison du Brexit.
Cependant, comme le révèle Les Échos, cette opération sera-t-elle suffisante pour défendre les intérêts communautaires ? En effet, certains craignent qu'il ne soit déjà trop tard. Michel Daydé, délégué scientifique au CNRS, indiquant que l’
Europe dispose des compétences nécessaires mais reste très dépendante des technologies américaines et asiatiques. Actuellement, les deux supercalculateurs les plus rapides se trouvent en Chine, les États-Unis et le Japon dominant le reste du top 10.
Source 1
Source 2