Ce premier jour des soldes était tout à fait opportun pour se pencher sur Euveka, une start-up drômoise née en 2011, et plus particulièrement de son dernier projet présenté au CES. Bien plus qu'un simple "porte-manteau", il s'agit ici de mannequins-robots évolutifs et connectés, pilotés par un logiciel de conception. Ces modèles sont dédiés aux professionnels du textile (haute couture comme prêt-à-porter) mais visent également des secteurs plus techniques comme le sport, le médical ou encore la sécurité.
Si morphologiquement, il ressemble au buste des ateliers de couture, ce tout nouveau modèle -pour l'instant féminin- offre la particularité d'être modulé en fonction des besoins. On peut ainsi adapter des bras ou de sortes de prothèses en silicone (pour faire varier les tailles de bonnets) et recréer 80% des morphologies actuelles des femmes de 1m55 à 1m80 de la taille 36 à 46 et les formes d’un corps de 17 à 77 ans.
L'intérêt de recourir à la robotique est évidemment pratique, il permettrait de diviser les coûts de prototypage par deux mais également de favoriser la vente de vêtement individualisée sans essayage. L'entreprise, qui défend une démarche éthique, rappelle par ailleurs sur son site que : Les entreprises textiles sont considérées comme la 2ème industrie la plus polluante du monde. Tous les ans en France, ce sont 70% des vêtements jetés qui finissent dans une décharge ou à l'incinérateur. Le gaspillage textile est donc une réalité. Nos solutions technologiques sont développées pour réduire considérablement le nombre de prototypes, notre logiciel de pilotage permet de suivre avec précision chaque étape de la création d’un vêtement, du moulage aux retouches finales pour éviter ainsi les erreurs et les tonnes de textiles jetées à la poubelle.
Le mannequin est pilotable depuis un mac/pc ou une tablette, via une app
