La faille Spectre/Meltdown révélée la semaine dernière n'a pas fini de faire parler d'elle et 2018 pourrait bien être l'année des actions en justice hors norme. En effet, en parallèle d'Apple et du BatteryGate, c'est au tour d'Intel d'être frappé par une série de recours collectifs pour les manquements de sécurité trouvés dans ses processeurs.
Ainsi, parmi les arguments soulevés, il est reproché à la firme d'avoir eu connaissance de ce bug et d'avoir agi consciemment -c'est d'ailleurs le même élément intentionnel qui se retrouve au fond des actions dirigées contre Cupertino, notamment en France avec l'ouverture hier d'une enquête préliminaire diligentée par le Parquet de Paris.
Dans une action déposée en Oregon, Wyatt Mann souligne que Intel savait, et a intentionnellement choisi de ne pas divulguer au public que ses puces contenaient un défaut matériel qui laissait les ordinateurs, les smartphones et les appareils de ses clients susceptibles d'un accès non autorisé par des pirates informatiques. [L'affaire n'a été] rendue publique pour la première fois que le mardi 2 janvier 2018. Alors que des correctifs sont disponibles pour traiter le défaut matériel des puces d'Intel, les experts affirment que les patchs provoqueront des ralentissements, certains aussi drastiques que 25 à 30% selon l'ordinateur, smartphone ou appareil.
