Pour annoncer ses bonnes résolutions de 2018, Mark Zuckerberg a commencé très fort : Chaque année, je relève le défi d'apprendre quelque chose de nouveau. J'ai visité tous les États américains, j'ai couru 365 milles (587 kilomètres), construit une IA chez moi, lu 25 livres et appris le mandarin.
Mais ses vœux ont rapidement tourné au mea culpa (mea culpa, mea maxima culpa), le CEO reconnaissant ouvertement trop erreurs pour appliquer leurs politiques et prévenir les détournements du plus grand réseau social au monde. Il se veut optimiste sur la traque des contenus problématiques (fausses informations, propos haineux, harcèlement...), grâce à des nouveaux outils comme le cryptage mais également la crypto-monnaie.
Le monde se sent anxieux et divisé, et Facebook a beaucoup de travail à accomplir -que ce soit pour protéger notre communauté contre les abus et la haine, se défendre contre l'interférence des États ou s'assurer que le temps passé sur Facebook est bien dépensé.
Mais il conclut tout de même : Mon défi personnel pour 2018 est de se concentrer sur la résolution de ces problèmes importants, avant d'ajouter : Nous ne pourrons pas empêcher toutes les erreurs et tous les détournements mais nous faisons à l'heure actuelle trop d'erreurs pour ce qui est de faire respecter nos règles (d'utilisation) et d'empêcher le détournement de nos outils. Si nous réussissons cette année, nous finirons 2018 sur une bien meilleure trajectoire. Ce sera une année d'auto-amélioration.
Il est vrai que cette année a été particulièrement redoutable pour Facebook, qui est constamment poursuivie pour son rôle (actif ?) dans la diffusion des fake news, à tel point que plusieurs pays travaillent sur des projets de lois répressives. Il ne reste qu'à attendre l'année prochaine pour savoir s'il a bien travaillé ou pas...
