Addiction aux smartphones : leur simple présence nous rassurerait
Par June Cantillon - Publié le
Pour nombre d'entre nous, il serait difficile, et même inenvisageable, de se passer de smartphone, véritable centre névralgique de nos activités numériques quotidiennes.
Ce simple constat a mené une équipe de chercheurs de Stanford à analyser les différents comportements en fonction de la présence ou non de ces périphériques. L'objet de l'étude étant de définir l'impact d'une éventuelle addiction sur les capacités et le bien être. Pour ce faire, 125 personnes se sont prêtées au jeu afin d'établir trois groupes distincts. Au sein du premier, les individus étaient en possession de leurs téléphones et avaient le droit de les utiliser librement. Le second ensemble était en présence de leurs appareils mais sans interaction possible, enfin le dernier groupe ne disposait d'aucun périphérique.
Les résultats sont assez étonnants puisque ce sont les participants privés de smartphone qui ont présenté le plus de difficultés de concentration, alors que ceux en présence de leur précieux, mais sans y avoir accès, ont eu les meilleurs résultats du point de vue de la focalisation. La théorie de David M. Markowitz et de Jeffrey T. Hancock -responsables de l'enquête- est que l'humain étant un être social, la présence d'un appareil le reliant potentiellement aux autres permettrait à l'esprit d'être plus détendu, et donc plus efficace.
Les chercheurs ajoutent qu'
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Ce simple constat a mené une équipe de chercheurs de Stanford à analyser les différents comportements en fonction de la présence ou non de ces périphériques. L'objet de l'étude étant de définir l'impact d'une éventuelle addiction sur les capacités et le bien être. Pour ce faire, 125 personnes se sont prêtées au jeu afin d'établir trois groupes distincts. Au sein du premier, les individus étaient en possession de leurs téléphones et avaient le droit de les utiliser librement. Le second ensemble était en présence de leurs appareils mais sans interaction possible, enfin le dernier groupe ne disposait d'aucun périphérique.
Les résultats sont assez étonnants puisque ce sont les participants privés de smartphone qui ont présenté le plus de difficultés de concentration, alors que ceux en présence de leur précieux, mais sans y avoir accès, ont eu les meilleurs résultats du point de vue de la focalisation. La théorie de David M. Markowitz et de Jeffrey T. Hancock -responsables de l'enquête- est que l'humain étant un être social, la présence d'un appareil le reliant potentiellement aux autres permettrait à l'esprit d'être plus détendu, et donc plus efficace.
Les chercheurs ajoutent qu'
il est fréquent que les humains éprouvent une expérience psychologique plus désagréable lorsqu'ils sont seuls, avec des périodes de pensées libres, que lorsqu'ils sont occupés par une activité agréable comme lire un livre, mais aussi négative, comme recevoir des chocs électriques. De quoi se questionner sur l'esprit humain... mais aussi rassurer les plus dépendants ?
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