iPhone et obsolescence programmée : 999 milliards de dommages et intérêts ! (Qui dit mieux ?)
Par Laurence - Publié le
L’action aux demandes titanesques, menée par une certaine Violetta Mailyan (parfaite inconnue dotée d’une fine équipe juridique), se concentre sur deux accusations : la fraude par dissimulation et la concurrence déloyale en vertu du code des affaires et des professions de la Californie. Le second recours se veut plus prolixe et soulève, notamment, le non-respect du contrat, la fraude, les fausses déclarations, des pratiques commerciales trompeuses, les publicités mensongères.
Globalement ce sont les mêmes arguments qui sont développés, les actions soutenant que les mises à jour d'Apple au cours des années
spécifiaient expressément et recommandaient que le demandeur et les autres utilisateurs d'iPhone téléchargent et installent les mises à jour afin de résoudre les bugs et les problèmes ainsi qu'augmenter les performances sur l'iPhone 5.
Elles allèguent que ces mises à jour ont ralentit les processeurs iPhone lorsque la batterie est usée, qu'Apple n'a jamais demandé le consentement des utilisateurs, et ces derniers n'ont jamais eu l'option de négocier ou de choisir s'ils préféraient que leur iPhone soit plus lent que la normale.
Rappelons que cette vague d’actions collectives est apparue après les déclarations d’Apple sur les ralentissements des iPhone 6s et 7, assurant que la gestion de la consommation n'était pas une fonctionnalité mise en place pour obliger les utilisateurs à mettre à niveau leur iPhone en bridant délibérément les périphériques. Dans les heures suivantes, une première class action avait été déposée à Los Angeles, suivie par quatre autres (Illinois, Ohio, Indiana et Caroline du Nord).
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