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Les français n'ont pas vraiment confiance dans les informations diffusées sur les réseaux

Par Laurence - Publié le

Aujourd'hui, seulement un quart des français a confiance dans les informations diffusées sur les réseaux sociaux, les autres demeurent sceptiques et tendent à minimiser l'influence que peuvent avoir ces sources d’informations.

Selon le sixième baromètre de la confiance des Français dans le numérique publié par l'Acsel (Association de l'Économie du Numérique) et La Poste, 75% des français ont confiance dans les sites d'informations traditionnels, ce chiffre tombe à 32% pour les informations provenant des forums de discussions et à 25% lorsque l'information est issue des réseaux sociaux. De même, 40 % des personnes interrogées estiment qu'il est risqué d'utiliser Internet, l'Acsel expliquant que la crainte principale des Français est liée aux données personnelles.

Les français n'ont pas vraiment confiance dans les informations diffusées sur les réseaux


Dans le même registre, Le Monde estime que la plupart des fausses informations sont issues de pages Facebook douteuses. En effet, après s'être livré à de longues investigations, le journal explique que des pages Facebook à forte audience sont responsables d’une bonne partie de la circulation de contenus mensongers sur la plate-forme. Ainsi, la diffusion de contenus mensongers est facilitée, voire même amplifiée en dévoyant les mécanismes qui régissent le réseau social. D'après le média, 70% des fausses informations ayant eu une diffusion importante ont été partagées plus de mille fois par ce biais.

Ce constat se retrouve dans d'autres pays d'Europe, comme en Allemagne où Facebook connaît des soucis avec la justice. En effet, l’office fédéral des ententes (gendarme de la concurrence) accuse le réseau, d'abus de position dominante, lui reprochant de collecter des données personnelles à l'insu des utilisateurs, et ce, auprès de réseaux tiers afin d'en tirer plus de recettes publicitaires. L'administration allemande considère qu'il s'agit là d'un abus, en faisant dépendre l’utilisation du réseau social du droit (…) de collecter des données de toute sorte provenant de sources tierces et de les exploiter avec le compte Facebook

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