France : des logiciels espions bientôt dans les enquêtes de police
Par Laurence - Publié le
Bien loin de toute série policière outre-atlantique, il semblerait toutefois que la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) se dote d'outils technologiques inédits. Cette nouvelle unité spéciale serait ainsi capable, grâce à des logiciels espions, d’extraire les données des appareils informatiques d’une personne mise en cause dans une enquête judiciaire.
Le service technique national de captation judiciaire (c'est son petit nom) aura pour mission de récupérer des données informatiques susceptibles d'être utiles à une enquête en cours. Il ne s'agit donc pas de surveiller la population de manière générale mais de fournir des renseignements dans des cas très précis, sous contrôle des autorités judiciaires.
Pour des raisons évidente de sécurité nationale, les détails de ce nouveau service -comme son fonctionnement ou le contenu de ses missions- seront classifiées. Le budget alloué à ce service devait, à l'origine, s'élever environ10 millions d’euros par an, partagés entre les ministères de la justice et de l’intérieur, permettant une vingtaine de recrutements. Pour le moment, seuls trois postes (et 130 000 euros de budget) sont prévus au projet de loi de finance pour 2018 -ce qui peut paraître peu.
La création de cette structure s'inscrit dans un polémique sécuritaire très présente. En effet, ces derniers temps, de nombreuses personnes ont soulevé la question des organisations terroristes ou criminelles ayant recours aux réseaux sociaux sécurisés (tels que WhatsApp Messenger ou Telegram Messenger) ce qui bloque l’accès à leurs messages mais surtout des moyens légaux et matériels mis en place pour y répondre.
Source
Le service technique national de captation judiciaire (c'est son petit nom) aura pour mission de récupérer des données informatiques susceptibles d'être utiles à une enquête en cours. Il ne s'agit donc pas de surveiller la population de manière générale mais de fournir des renseignements dans des cas très précis, sous contrôle des autorités judiciaires.
Pour des raisons évidente de sécurité nationale, les détails de ce nouveau service -comme son fonctionnement ou le contenu de ses missions- seront classifiées. Le budget alloué à ce service devait, à l'origine, s'élever environ10 millions d’euros par an, partagés entre les ministères de la justice et de l’intérieur, permettant une vingtaine de recrutements. Pour le moment, seuls trois postes (et 130 000 euros de budget) sont prévus au projet de loi de finance pour 2018 -ce qui peut paraître peu.
La création de cette structure s'inscrit dans un polémique sécuritaire très présente. En effet, ces derniers temps, de nombreuses personnes ont soulevé la question des organisations terroristes ou criminelles ayant recours aux réseaux sociaux sécurisés (tels que WhatsApp Messenger ou Telegram Messenger) ce qui bloque l’accès à leurs messages mais surtout des moyens légaux et matériels mis en place pour y répondre.
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