Après plusieurs années de vaches maigres, l'américain IBM vient de publier des résultats trimestriels bien meilleurs que prévus, et ce, en grande partie grâce à son"cloud". Il affiche ainsi un chiffre d'affaires à 19,2 milliards de dollars, en stagnation par rapport à l'an dernier, alors que le groupe avait jusque là vu son chiffre d'affaires reculer pendant 21 trimestres d'affilée -un record.
Les raisons derrière cette reprise reposent sur une réorganisation sur plusieurs années, abandonnant des segments d'activité peu porteur au profit des services dématérialisés en ligne, de l'analytique, des mobiles et de la sécurité (figurant sous la dénomination impératifs stratégiques). Dernièrement, le groupe a investi massivement pour développer Watson, sa plate-forme d'IA. Cette dernière a ainsi vu son CA augmenter de 4% à 4,4 milliards de dollars. Le cloud a dégagé un chiffre d'affaires de 4,1 milliards de dollars au troisième trimestre, en hausse de 20% par rapport à la même période de 2016. Au total, l'ensemble de ce secteur est en hausse à 8,8 milliards (+11%).
Enfin, plus important encore, ce chiffre est surtout supérieur aux attentes des analystes, qui ciblaient quelques 18,6 milliards de dollars. Le bénéfice net est, quant à lui, de 2,7 milliards de dollars (- 4%). Mais la Bourse se montre plutôt satisfaite et le titre enregistrait une hausse plutôt sympathique de 4,96% à 153,81 dollars dans les échanges électroniques d'après-clôture.
