Canary s'attire les foudres de ses clients en faisant payer des options auparavant gratuites
Par Arthur de la Brosse - Publié le
Le tonnerre gronde autour du spécialiste des caméras connectées Canary, qui impose désormais à ses clients de mettre la main au portefeuille pour profiter de fonctionnalités jusqu'ici disponibles sans frais, un avantage qui était de surcroit mis en avant sur l'emballage de ses caméras de surveillance.
Parmi les fonctionnalités soudainement transférées vers l'offre payante (à 10$/mois) se trouve notamment le mode nuit, qui permet d'enregistrer de courtes vidéos à chaque fois qu'un mouvement est détecté dans une pièce après le coucher du soleil.
Les utilisateurs de caméras Canary n'ayant pas souscrit à un forfait premium devront par ailleurs se contenter de séquences de 10 secondes maximum dans leur historique. Le constructeur précise à ce propos que les appareils garderont automatiquement en mémoire le moment comportant le plus d'animation, via un système basé sur l'intelligence artificielle.
Dans un communiqué transmis à The Verge, le co-fondateur de Canary tente de se justifier en expliquant que sa société diffuse en streaming près de 500 millions de vidéos chaque jour, mais que la plupart de ses clients se contentent de jeter un oeil à leurs notifications, et que des centaines de millions de séquences ne sont jamais consultées. Taxer certaines fonctionnalités permettrait ainsi à Canary de réduire ses dépenses tout en proposant une meilleure expérience à ses utilisateurs, avec une latence réduite sur le flux en direct, lequel est au passage proposé sur davantage de modes.
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Parmi les fonctionnalités soudainement transférées vers l'offre payante (à 10$/mois) se trouve notamment le mode nuit, qui permet d'enregistrer de courtes vidéos à chaque fois qu'un mouvement est détecté dans une pièce après le coucher du soleil.
Les utilisateurs de caméras Canary n'ayant pas souscrit à un forfait premium devront par ailleurs se contenter de séquences de 10 secondes maximum dans leur historique. Le constructeur précise à ce propos que les appareils garderont automatiquement en mémoire le moment comportant le plus d'animation, via un système basé sur l'intelligence artificielle.
Dans un communiqué transmis à The Verge, le co-fondateur de Canary tente de se justifier en expliquant que sa société diffuse en streaming près de 500 millions de vidéos chaque jour, mais que la plupart de ses clients se contentent de jeter un oeil à leurs notifications, et que des centaines de millions de séquences ne sont jamais consultées. Taxer certaines fonctionnalités permettrait ainsi à Canary de réduire ses dépenses tout en proposant une meilleure expérience à ses utilisateurs, avec une latence réduite sur le flux en direct, lequel est au passage proposé sur davantage de modes.
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