Le Comité de l'énergie et du commerce de la Chambre des États-Unis a approuvé la proposition de loi visant à établir un cadre fédéral relativement souple pour tester les véhicules autonomes. Selon Reuters, un panel a voté mercredi pour permettre aux constructeurs de déployer jusqu'à 100 000 véhicules autonomes sans se conformer aux normes de sécurité actuelles.
Actuellement, les entreprises doivent soumettre des rapports d'évaluation de sécurité aux régulateurs, mais peuvent déployer leurs technologies sans attendre l'aval de ces derniers. Une autre disposition empêcherait les États -comme la Californie- d'imposer leurs propres règles sur les technologies de l'auto-conduite. Les entreprises, comme Alphabet, GM et Tesla ont en effet fait pression sur le Congrès, craignant que certains États ne gênent leur développement. Toutefois, s'agissant d'un simple projet, d'autres ajouts sont possibles avant le vote de la rentrée.
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Si le texte venait à être adopté, cela simplifierai grandement les tests. Rappelons qu’Apple a récemment commencé à tester un petit nombre de véhicules autonomes en Californie. Les plans à long terme de l'entreprise sont inconnus, elle pourrait reprendre le travail sur son propre véhicule ou s'associer à un constructeur automobile existant ou à un service de voyage, comme Didi Chuxing en Chine.
Précisons qu'en France, il n'y a pas vraiment de législation concernant les véhicules autonomes en dehors d'une ordonnance d'août 2016 autorisant les expérimentations des voitures à délégation de conduite sur les routes françaises.
