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Qualcomm voudrait bien transiger avec Apple (mais à quel prix ?)

Par Laurence - Publié le

Après six mois de bataille juridique, il n’y a rien de nouveau ! Ce sont les propos de Steve Mollenkopf, CEO de Qualcomm, recueillis par Fortune lors de la Brainstorm Tech conférence d’Aspen. Revenant sur le litige qui l’oppose à Apple, ce dernier a expliqué : ce genre d’affaires a tendance à se régler en dehors des tribunaux et je ne vois pas pourquoi pas ça ne serait pas le cas ici. Il a rappelé le caractère fondamental des redevances et de la propriété intellectuelle et affiche toujours le même message optimiste sur une résolution amiable du litige.

Pour autant, il ne revient ni sur le montant du contentieux (plusieurs milliards), ni sur les nombreuses actions en cours et encore moins sur l'enquête en cours par la FTC concernant le comportement anticoncurrentiel du fondeur (ou sa condamnation par la Corée pour une affaire similaire). Rappelons tout de même qu'il y a quelques jours, Qualcomm a déposé une demande visant à suspendre toutes les importations d'iPhone (avec une puce Intel) aux USA.

Qualcomm voudrait bien transiger avec Apple (mais à quel prix ?)

Image Fortune


Selon lui, le litige reste classique et ne comporte pas de difficultés juridiques. Le cœur du problème est l’existence d’une redevance de la propriété intellectuelle et d’une obligation de payer pour utiliser une technologie essentielle [...]. Si on ne tient compte de rien, cela devient vraiment problématique. Nous avons un contrat et les gens veulent payer moins en application de ce contrat. Il existe beaucoup de manière pour essayer de résoudre ce problème. Il a tout même ajouté à la fin que le contrat de Qualcomm avec Apple existait depuis longtemps et qu’il s’agissait là d’un moyen pour obtenir une baisse des prix.

De son côté, Apple a toujours maintenu la même position et poursuit son ex-soustraitant en Californie et en Chine, l'accusant d'avoir monopolisé le marché des puces sur fond de chantage et de menaces mais également d'avoir indûment retenu un milliard de dollars en guise de représailles pour avoir coopéré avec les autorités antitrust sud-coréennes.

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