Foxconn a vraiment très envie des mémoires de Toshiba (et le dit partout)
Par Laurence - Publié le
Le moins que l'on puisse dire est que Foxconn est sur tous les fronts. Après avoir laissé sous entendre que l'entreprise implanterait sa première usine dans le Wisconsin, Terry Gou vient de se livrer sur la vente en cours de l'activité mémoire de Toshiba.
Malgré avoir proposé la plus haute offre financière, l'entreprise est mal placée en raison de ses liens avec la Chine et d'une crainte de la part du gouvernement japonais de perdre la technologie des puces si elles lui étaient cédées.
Le président de Foxconn a tenu à rassurer sur ses intentions : l'acquisition de la technologie japonaise n'a pas pour objet de nuire à Toshiba ou au gouvernement japonais. Il prétend en effet qu'il ne cherchera pas à importer les technologies acquises dans ses usines chinoises et que celles-ci continueraient d'être produites sur le sol nippon. Il déclare que Foxconn est simplement une entreprise
Rappelons que l'entreprise s'est associée avec Apple, Amazon, Dell et Kensington dans le cadre de cette opération et que sa première offre se montait à environ 27 milliards de dollars. Par ailleurs, selon Reuters, Western Digital -partenaire de Toshiba- cherche toujours de son côté un moyen de pression juridique pour empêcher la firme nippone de vendre l'unité sans son consentement.
Le repreneur qui aurait du être révélé hier devrait être choisi d'ici le 28 juin... Mais rien n'est moins sûr au vu du nombre de rebondissements de cette opération.
Source
Malgré avoir proposé la plus haute offre financière, l'entreprise est mal placée en raison de ses liens avec la Chine et d'une crainte de la part du gouvernement japonais de perdre la technologie des puces si elles lui étaient cédées.
Le président de Foxconn a tenu à rassurer sur ses intentions : l'acquisition de la technologie japonaise n'a pas pour objet de nuire à Toshiba ou au gouvernement japonais. Il prétend en effet qu'il ne cherchera pas à importer les technologies acquises dans ses usines chinoises et que celles-ci continueraient d'être produites sur le sol nippon. Il déclare que Foxconn est simplement une entreprise
cherchant de nouveaux marchés au Japonet qu'il s'agit là d'un investissement normal dans le but d'améliorer la technologie existante.
Rappelons que l'entreprise s'est associée avec Apple, Amazon, Dell et Kensington dans le cadre de cette opération et que sa première offre se montait à environ 27 milliards de dollars. Par ailleurs, selon Reuters, Western Digital -partenaire de Toshiba- cherche toujours de son côté un moyen de pression juridique pour empêcher la firme nippone de vendre l'unité sans son consentement.
Le repreneur qui aurait du être révélé hier devrait être choisi d'ici le 28 juin... Mais rien n'est moins sûr au vu du nombre de rebondissements de cette opération.
Source