Le géant du commerce en ligne vient en effet d’annoncer qu’il créait à Clichy, son premier centre de développement en charge du projet « Prime Air ». Lancé en décembre 2013, le programme doit permettre d’assurer les livraisons par drones, et ce, dans un délai annoncé de trente minutes.
Pour l'instant, ce centre va occuper une douzaine d’ingénieurs sur le logiciel de gestion du trafic des flottes de drones volant à basse altitude afin de garantir efficacité et sécurité.
Selon Paul Misener (vice-président monde de l’innovation chez Amazon), il s’agit de faire en sorte que les drones coopèrent ensemble, qu’ils ne convergent pas tous au même moment dans un même endroit, qu’ils puissent réagir face à toutes sortes d’obstacles prévisibles comme imprévisibles -que ce soit un avion, un oiseau ou un immeuble. Ce sont des questions très complexes qui nécessitent des traitements logiciels très poussés.
De plus, le projet risque également de se heurter à d'autres difficultés, notamment celles des réglementations françaises ou des normes européennes qui régissent l'utilisation des drones.
