La vision du numérique par Emmanuel Macron
Par Laurence - Publié le
Durant sa campagne, Emmanuel Macron, désormais élu Président de la République, avait un programme bien défini en matière de tech. Il proposait en effet des mesures transversales portant sur le quotidien des Français et l'économie européenne.
Au niveau national, le nouveau chef de l'État entend développer les services publics dématérialisés, avec de nouveaux accès simplifié. Il veut ainsi créer un service public numérique de la justice, énorme portail qui permettra de trouver des informations pratiques et juridiques mais également d'échanger entre les professionnels du droit -avocats comme tribunaux.
Pour lui, d'ici 2022, toutes les démarches administratives pourront également être effectuées depuis internet et les habitants disposeront d'un compte citoyen en ligne, centralisant un ensemble de droits (santé, fiscalité, civisme, professionnel),
De même, d'un point de vue pratique, il souhaite que le territoire bénéficie en totalité du très haut débit d'ici la fin de son quinquennat en poussant les opérateurs à couvrir les zones blanches en 4G (à peine de sanctions financières) et en doublant le nombre d'antennes mobiles. Dans la même optique, l'ex résident de Bercy voudrait pallier les déserts médicaux, en développant le domaine de l'e-santé, avec, par exemple, le suivi à distance des patients par les médecins, via les objets connectés.
En revanche -la mesure ne sera pas appréciée des plus jeunes-, le Président compte interdire l’usage du téléphone dans l’enceinte des écoles et des collèges (ou tout du moins faire appliquer les dispostions en ce sens qui existent déjà dans le Code de l'éducation).
Sur le plan international, Emmanuel Macron désire renégocier le Privacy Shield d’ici 2018 (rappelons également que le nouveau règlement européen entrera en vigueur le 28 mai 2018)
Dans la même voie, le Président élu a affirmé sa volonté de lutter contre l'optimisation fiscale en prônant la création d'une agence européenne
Macron veut renforcer l'identité (et la culture) de l'Union par le biais d'un Netflix européen, qui permettrait afin d’exposer
Enfin, concernant la question du chiffrement, n'oublions pas qu'il y a quelques semaines, lors de la polémique de WhatsApp soulevée en Angleterre, Emmanuel Macron parlait de créer des réquisitions pour avoir accès aux messages envoyés par des applications sécurisées.
Il reste désormais à savoir -notamment par rapport aux législatives- dans quelles mesures ces propositions trouveront application.
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Au niveau national, le nouveau chef de l'État entend développer les services publics dématérialisés, avec de nouveaux accès simplifié. Il veut ainsi créer un service public numérique de la justice, énorme portail qui permettra de trouver des informations pratiques et juridiques mais également d'échanger entre les professionnels du droit -avocats comme tribunaux.
Pour lui, d'ici 2022, toutes les démarches administratives pourront également être effectuées depuis internet et les habitants disposeront d'un compte citoyen en ligne, centralisant un ensemble de droits (santé, fiscalité, civisme, professionnel),
De même, d'un point de vue pratique, il souhaite que le territoire bénéficie en totalité du très haut débit d'ici la fin de son quinquennat en poussant les opérateurs à couvrir les zones blanches en 4G (à peine de sanctions financières) et en doublant le nombre d'antennes mobiles. Dans la même optique, l'ex résident de Bercy voudrait pallier les déserts médicaux, en développant le domaine de l'e-santé, avec, par exemple, le suivi à distance des patients par les médecins, via les objets connectés.
En revanche -la mesure ne sera pas appréciée des plus jeunes-, le Président compte interdire l’usage du téléphone dans l’enceinte des écoles et des collèges (ou tout du moins faire appliquer les dispostions en ce sens qui existent déjà dans le Code de l'éducation).
UGO AMEZ/SIPA
Sur le plan international, Emmanuel Macron désire renégocier le Privacy Shield d’ici 2018 (rappelons également que le nouveau règlement européen entrera en vigueur le 28 mai 2018)
afin de garantir réellement la préservation des données personnelles de tous les Européens, et plus largement de protéger les structures européennes -notamment de petite taille- face aux géants américains. Aussi il aimerait que ces données soient stockées en Europe - ce qui est un mouvement défendu par d'autres pays comme l'Allemagne.
Dans la même voie, le Président élu a affirmé sa volonté de lutter contre l'optimisation fiscale en prônant la création d'une agence européenne
chargée de la régulation des grandes plateformes numériques afin d’assurer le respect d’une concurrence équitable et la protection des droits des utilisateurset d'une nouvelle taxe sur le chiffre d’affaires réalisé, destinée à éviter les
montages consistant à placer les profits dans des paradis fiscaux.
Macron veut renforcer l'identité (et la culture) de l'Union par le biais d'un Netflix européen, qui permettrait afin d’exposer
le meilleur du cinéma et des séries européennes.
Enfin, concernant la question du chiffrement, n'oublions pas qu'il y a quelques semaines, lors de la polémique de WhatsApp soulevée en Angleterre, Emmanuel Macron parlait de créer des réquisitions pour avoir accès aux messages envoyés par des applications sécurisées.
Il reste désormais à savoir -notamment par rapport aux législatives- dans quelles mesures ces propositions trouveront application.
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