Après son mea culpa, Google renforce ses règles publicitaires (et ses méthodes de travail)
Par Laurence - Publié le
En réponse à la polémique sur YouTube, Google vient d'annoncer un durcissement de ses règles publicitaires. La société s'est engagée à
Dans un communiqué, Philipp Schindler (Directeur Commercial) a précisé que la firme entend également
La veille, Matt Brittin, Président de Google pour l’Europe, avait présenté ses excuses, après la l'enquête du Times. Cette dernière révélait qu'au Royaume Uni, des publicités diffusées sur YouTube, par des organismes gouvernementaux (comme Royal Mail ou la BBC) ou d'importantes sociétés (telles Sainsbury’s ou L’Oréal), apparaissaient aux côtés de vidéos extrémistes, homophobes ou racistes.
Dans ce contexte délicat, Google avait d'abord estimé être incapable de contrôler les 400 heures de vidéos diffusées chaque minute sur YouTube, avant d'opérer un revirement drastique. En effet, des grands groupes -dont Havas- avaient menacé de retirer leur budget publicitaire. Or, le Royaume-Uni est le premier marché après les Etats-Unis avec 7,8 milliards de dollars en 2016. Une absence de réactivité aurait pu (pourrait ?) coûter très cher à la plateforme.
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mieux contrôler ses sites web en renforçant ses effectifs (par des embauches supplémentaires) et en modifiant ses conditions d’utilisation.
Dans un communiqué, Philipp Schindler (Directeur Commercial) a précisé que la firme entend également
développer de nouveaux outils grâce à [leurs] dernières avancées dans l’intelligence artificielle et l’apprentissage automatique afin d’augmenter [leur] capacité à détecter des contenus douteux pour la publicité, s'engageant à une intervention en quelques heures.
La veille, Matt Brittin, Président de Google pour l’Europe, avait présenté ses excuses, après la l'enquête du Times. Cette dernière révélait qu'au Royaume Uni, des publicités diffusées sur YouTube, par des organismes gouvernementaux (comme Royal Mail ou la BBC) ou d'importantes sociétés (telles Sainsbury’s ou L’Oréal), apparaissaient aux côtés de vidéos extrémistes, homophobes ou racistes.
Dans ce contexte délicat, Google avait d'abord estimé être incapable de contrôler les 400 heures de vidéos diffusées chaque minute sur YouTube, avant d'opérer un revirement drastique. En effet, des grands groupes -dont Havas- avaient menacé de retirer leur budget publicitaire. Or, le Royaume-Uni est le premier marché après les Etats-Unis avec 7,8 milliards de dollars en 2016. Une absence de réactivité aurait pu (pourrait ?) coûter très cher à la plateforme.
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