Les obligations vertes d'Apple ont financé 441,5 millions de dollars pour la sécurité environnementale, la conservation et le changement climatique en 2016. Cupertino révèle sa participation à 16 projets majeurs, ce qui représente près de 127 mégawatts d'énergie renouvelable, plus de 76 000 m3 d'eau économisés, plus de 6 670 tonnes de déchets traités et 191 500 tonnes en moins d'émission de dioxyde de carbone.
En février 2016 -et en suite du Sommet de Paris de décembre 2015-, Apple émettait ses premiers Green Bonds . La décision n'est pas neutre puisque les obligations vertes sont un levier important pour le financement de la transition énergétique et écologique, et, plus particulièrement les investissement en infrastructures.
Elles se différencient des obligations classiques par deux points essentiels : - la nature du projet financé (vert naturellement) - le reporting sur les investissements financés
C'est dans ce cadre qu'Apple fournit aujourd'hui ce compte rendu. Elle s'est associée à Sustainalytics (pour un examen de ses projets afin de s'assurer qu'ils respectaient les normes des obligations vertes établies par les institutions financières) et à Ernst & Young (pour l'audit des investissements).
Précisons que, comme les autres offres obligataires d'Apple émises aux États-Unis et sur d'autres marchés, les Green Bonds sont un moyen d'emprunter de l'argent aux investisseurs qui cherchent à limiter leur risque d'investissement mais également d'avoir accès à un capital sans rapatrier ses fonds détenus à l'étranger -par exemple- et éviter toute imposition.
