L'Open Internet Project (OIP), structure comprenant notamment l'éditeur Axel Springer et Getty Images, vient d'accuser Google d'imposer aux fabricants de smartphones Android, des contraintes anti-concurrentielles. Il demande à la Commission européenne de simplifier ses mesures conservatoires, afin d'accélérer la procédure.
L'organisme avait déjà déposé une plainte auprès de la Commission Européenne concernant le comparateur de prix de Google. Dans un communiqué, il fait état d'une situation de fait : Google, une fois de plus, en violation du droit de la concurrence européen, a abusé de sa position dominante en imposant des restrictions aux fabricants d'appareils et opérateurs de réseaux mobiles Android, afin de préserver et renforcer sa position dominante dans les moteurs de recherche sur internet.
Ricardo Cardoso, porte-parole de Bruxelles, a répondu que la plainte serait examinée, tandis que de son côté, Google soutient qu'Android stimule la concurrence et ne constitue pas un frein.
L'enjeu financier de ce contentieux est colossal au vu des milliards générés par la publicité sur les téléphones Android via Google Maps, Google Search ou Gmail. Si le géant américain était condamné, il serait contraint d'arrêter certaines pratiques et risquerait une amende pouvant atteindre 10% de son chiffre d'affaires.
