Après Facebook, Google se soumet aussi à un audit de ses publicités en ligne
Par Laurence - Publié le
Deux semaines après Facebook, Google accepte que les vidéos publicitaires diffusées par YouTube soient soumises, aux Etats-Unis, à un contrôle officiel des mesures de visibilité et d’audience.
Le Media Rating Council (MRC) devra auditer le travail de Moat, Integral Ad Science et DoubleVerify, les trois sociétés indépendantes chargées de collecter les données indiquant si les vidéos publicitaires ont été effectivement vues sur YouTube et combien de temps elles ont été visionnées.
Dans un communiqué, Google a précisé travailler avec le Media Rating Council depuis 2006 et qu'il ne prenait pas cette mesure sous la pression des médias ou le propre audit de Facebook :
Cette décision intervient dans un climat général de méfiance à l'encontre de la publicité digitale. De plus, des rumeurs corroborées par certaines études estiment que la moitié du trafic sur Internet serait générée par des robots. En novembre dernier, Facebook a ainsi reconnu plusieurs erreurs dans la mesure des audiences des contenus publicitaires diffusés sur son réseau, notamment via l'application mobile sur iOS.
Au vu de la demande croissante de transparence, il est possible que ces initiatives apparaissent dans d'autres pays. Rappelons qu'en France, les deux sociétés américaines représentant près de 70 % des investissements digitaux des annonceurs.
Source
Le Media Rating Council (MRC) devra auditer le travail de Moat, Integral Ad Science et DoubleVerify, les trois sociétés indépendantes chargées de collecter les données indiquant si les vidéos publicitaires ont été effectivement vues sur YouTube et combien de temps elles ont été visionnées.
Dans un communiqué, Google a précisé travailler avec le Media Rating Council depuis 2006 et qu'il ne prenait pas cette mesure sous la pression des médias ou le propre audit de Facebook :
Nous pensons que l'industrie a besoin de mesures d'audience auxquelles elle puisse faire confiance, qui soient transparentes et facilement vérifiables.
Cette décision intervient dans un climat général de méfiance à l'encontre de la publicité digitale. De plus, des rumeurs corroborées par certaines études estiment que la moitié du trafic sur Internet serait générée par des robots. En novembre dernier, Facebook a ainsi reconnu plusieurs erreurs dans la mesure des audiences des contenus publicitaires diffusés sur son réseau, notamment via l'application mobile sur iOS.
Au vu de la demande croissante de transparence, il est possible que ces initiatives apparaissent dans d'autres pays. Rappelons qu'en France, les deux sociétés américaines représentant près de 70 % des investissements digitaux des annonceurs.
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